Les Relations familiales entre générations

dans le théâtre européen (1750-1850)
Françoise LE BORGNE,Fanny PLATELLE
Collection
Révolutions et romantismes
Editeur
Presses universitaires Blaise-Pascal
Date de publication
1er septembre 2014
Résumé
Si la question des relations entre générations d'une même famille peut apparaître aujourd'hui comme la plus universelle et la plus fondatrice qui soit, il revient au théâtre d'en avoir, dès l'Antiquité grecque, révélé le potentiel tragique. Entre 1750 et 1850, période charnière qui voit naître la famille bourgeoise, s'affirme, à la faveur de mutations idéologiques et sociales profondes, une valorisation nouvelle de l'individu mais aussi d'une famille plus restreinte, soudée par des liens plus affectifs entre générations.Les études réunies dans cet ouvrage envisagent l'impact de ces bouleversements sur la production dramatique européenne, centrée depuis l'Antiquité sur le conflit intergénérationnel.
FORMAT
Livre broché
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Crédit
Date de première publication du titre 1er septembre 2014
ISBN 9782845166622
EAN-13 9782845166622
Référence 117692-37
Nombre de pages de contenu principal 430
Format 14 x 22 x 2.3 cm
Poids 604 g

Françoise Le Borgne, Fanny Platelle – Introduction

Partie 1 : Aimer, éduquer
Anne Feler – Formes et enjeux de la dramatisation des relations familiales dans la veine militaire en Allemagne au XVIIIe siècle ;
Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval – Relations intergénérationnelles et théâtre d'éducation privé au XVIIIe siècle : une héroïsation ambiguë ;
Françoise Le Borgne – Du lait sur les planches : les mères françaises à l'école du théâtre (1771-1806) ;
Philippe Bourdin – Adultérins et orphelins : les joies de l'adoption selon le théâtre de la Révolution.

Partie 2 : La vertu de leurs filles
Bénédicte Abraham – Les relations familiales aux sources du tragique dans Faust I de Goethe (1808) ;
Marita Gilli – Le conflit familial dans le drame bourgeois et dans le drame révolutionnaire en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle ;
Sylvie Turc-Zinopoulos – Léonore et la malédiction du père dans Don Alvaro ou la Force du destin (1835) du duc de Rivas ;
Leisha Ashdown-Lecointre – Les pantomimes de Champfleury au Théâtre des Funambules : conflits filiaux et harmonies familiales ;
Lise Jankovic – De l'autorité paternelle et du mariage forcé mis à mal dans la comédie de magie espagnole.

Partie 3 : La faillite des pères
Fanny Platelle – Pères défaillants et filles sacrifiées : la mise en cause du modèle familial bourgeois dans la tragédie bourgeoise de la seconde moitié du XVIIIe siècle et le théâtre populaire viennois de la première moitié du XIXe siècle ;
Marc Lacheny – Crise des relations familiales dans le théâtre populaire viennois de Ferdinand Raimund à Johann Nestroy ;
Ouafae El Mansouri – Le malheur d'être père ou l'infanticide grinçant : perversion(s) du drame bourgeois dans Le Vidangeur sensible (1777) ;
Karine Bénac-Giroux – Une filiation douloureuse : Sargines ou l'élève de l'amour (1785) de Monvel ;
Sophie Vanden Abeele-Marchal – Chatterton ou " l'ombre du suicide jetée dans une belle famille " ;
Christine Resche – Père et fille, père et fils : de la potestas paternelle à la décadence du père dans les livrets de Giuseppe Verdi.

Partie 4: Des crimes contre-nature
Irène Tieder – Pères et fils dans le théâtre de Schiller ;
Marie Saint-Martin – Amour filial et matricide : les apories du mythe d'Électre sur la scène entre 1750 et 1825 ;
Gérard Laudin – Diderot et Shakespeare ? Affaires de famille et affaires d'État dans le Julius von Tarent de Johann Anton Leisewitz ;
Éva Bellot – Petits meurtres en famille : la question du parricide dans la tragédie de la Révolution (1790-1799) ;
Camille Jenn – La Famille Schroffenstein, tragédie familiale de Heinrich von Kleist ;
Fabien Desset – Les relations familiales dans The Cenci de Shelley : inceste biologique, politique et religieux ;
Maurizio Melai – Le rapport père-fils dans la tragédie française des années 1820-1830.

Bibliographie

Les auteurs

Index nominum

Si la question des relations entre générations d'une même famille peut apparaître aujourd'hui comme la plus universelle et la plus fondatrice qui soit, il revient au théâtre d'en avoir, dès l'Antiquité grecque, révélé le potentiel tragique. Entre 1750 et 1850, période charnière qui voit naître la famille bourgeoise, s'affirme, à la faveur de mutations idéologiques et sociales profondes, une valorisation nouvelle de l'individu mais aussi d'une famille plus restreinte, soudée par des liens plus affectifs entre générations.Les études réunies dans cet ouvrage envisagent l'impact de ces bouleversements sur la production dramatique européenne, centrée depuis l'Antiquité sur le conflit intergénérationnel.

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