Les Couleurs de la perte

La construction identitaire des migrant(e)s en situation d'acculturation
Raquel FERNANDEZ-IGLESIAS
Résumé
Avec le temps, le migrant devient-il irrémédiablement un "étranger partout" ? Se retrouve-t-il dans un continuel "entre deux" (pays, langues, cultures) ou sur les deux à la fois ? Où est son chez soi : ici, là-bas, au milieu, nulle part ? Pourquoi apparaît un vocabulaire en termes de perte et non pas de gain lorsque les personnes migrantes se remémorent leur parcours migratoire?Les discours produits à l'égard de l'immigration résultent le plus souvent de l'imposition de "percevoir l'immigré, de le définir, de le penser ou, plus simplement, d'en parler toujours en référence à un problème social" (Sayad, 1999, pp. 62-63). L'immigré représente un danger vis-à-vis d'une identité nationale idéalisée selon des critères d'homogénéité et de monoculturalité qui vont à l'encontre ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 1er janvier 2007
ISBN 9782940195411
EAN-13 9782940195411
Référence 119934-102
Nombre de pages de contenu principal 181
Format 17 x 24 x 1.1 cm
Poids 346 g

Préface

Introduction

L'expérience migratoire

 

Le voyage intérieur

 

Autobiographie langagière

 

Les prémisses du mémoire

Posture épistémologique et choix méthodologiques

 

Plan d'enquête

 

La production des données

 

Conditions de production du discours

 

Les personnes interviewées

Cadre Théorique

 

L'identité

 

L'acculturation

 

La transaction sociale

Analyse

 

Portraits

 

Essai théorique

Synthèse

 

Analyse structurelle

 

Analyse typologique

 

En guise de conclusion…

Références bibliographiques

Annexes

Avec le temps, le migrant devient-il irrémédiablement un "étranger partout" ? Se retrouve-t-il dans un continuel "entre deux" (pays, langues, cultures) ou sur les deux à la fois ? Où est son chez soi : ici, là-bas, au milieu, nulle part ? Pourquoi apparaît un vocabulaire en termes de perte et non pas de gain lorsque les personnes migrantes se remémorent leur parcours migratoire?Les discours produits à l'égard de l'immigration résultent le plus souvent de l'imposition de "percevoir l'immigré, de le définir, de le penser ou, plus simplement, d'en parler toujours en référence à un problème social" (Sayad, 1999, pp. 62-63). L'immigré représente un danger vis-à-vis d'une identité nationale idéalisée selon des critères d'homogénéité et de monoculturalité qui vont à l'encontre de la pluralité existante.A travers une démarche compréhensive, l'auteure prend le contre-pied de cette injonction normative et élabore, à partir de sa propre expérience migratoire, une recherche sur la construction identitaire de 8 personnes migrantes. Quelles sont les significations attribuées par ces personnes à leur parcours migratoire ? Quels sont les repères ou les événements spatio-temporels qui permettent la (re)construction de l'identité ? L'objectif est de comprendre le processus aboutissant à un changement de paradigme identitaire (mono-pluriel) lorsqu'il a lieu, en identifiant ce qui le rend possible ou, le cas échéant, l'entrave. Se référant à une perspective constructiviste, l'auteure articule les concepts d'identité et d'acculturation et développe son questionnement en lien avec le paradigme de la transaction sociale. Ses analyses mettent en avant la singularité des expériences vécues en même temps que les contraintes communes qui les traversent.Raquel Fernandez Iglesias est licenciée en sciences de l'éducation à l'Université de Genève où elle prépare actuellement un Master en éducation spéciale.

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