Antoine-Marie Chenavard (1787-1883) compte pour l'une des figures les plus originales de l'architecture française du XIXe siècle. Oeuvrant entre néo-classicisme et gothique troubadour, il signe de nombreux édifices publics dans la région lyonnaise, qu'il s'agisse du Grand théâtre – inauguré en 1833 et chef-d'oeuvre de l'artiste –, de la première préfecture du Rhône comme de l'église Saint-Denis de La Croix-Rousse. Mais c'est en matière de restauration des monuments médiévaux que l'architecte se distingue particulièrement au cours de sa longue carrière, imprimant sa personnalité aux cathédrales de Lyon, de Belley (Ain) et de Chalon-sur- Saône (Saône-et-Loire) comme aux églises Saint-Étienne de Roanne, d'Oyonnax (Ain) et de Mornant (Rhône). Aux côtés de ses commandes civi ...
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Les commémorations de la Restauration ou l'Ancien Régime retrouvé
L'architecte-voyer de La Guillotière et de La Croix-Rousse
Dans l'ombre de Baltard : le nouveau palais de Justice de Lyon
Des Jacobins aux Cordeliers de l'Observance, la reconversion des ensembles conventuels
La culture classique à l'épreuve de l'archéologie médiévale
L'affaire du Grand Théâtre de Lyon
Voyage en Arcadie : de Lyon à Athènes
Seconde Rome et nouvelle Athènes : Chenavard et les monuments antiques de Lyon
Le nouveau Philibert De l'Orme
La construction de la postérité
Antoine-Marie Chenavard (1787-1883) compte pour l'une des figures les plus originales de l'architecture française du XIXe siècle. Oeuvrant entre néo-classicisme et gothique troubadour, il signe de nombreux édifices publics dans la région lyonnaise, qu'il s'agisse du Grand théâtre – inauguré en 1833 et chef-d'oeuvre de l'artiste –, de la première préfecture du Rhône comme de l'église Saint-Denis de La Croix-Rousse. Mais c'est en matière de restauration des monuments médiévaux que l'architecte se distingue particulièrement au cours de sa longue carrière, imprimant sa personnalité aux cathédrales de Lyon, de Belley (Ain) et de Chalon-sur- Saône (Saône-et-Loire) comme aux églises Saint-Étienne de Roanne, d'Oyonnax (Ain) et de Mornant (Rhône). Aux côtés de ses commandes civiles et religieuses, l'architecte exerce son insatiable curiosité à la reconstitution du Lyon antique, objet de savantes spéculations poétiques et archéologiques, dans le sillage de ses séjours en Italie (1816, 1818 et 1822), en Grèce et dans le Levant (1843-1844); derniers voyages qui feront l'objet d'importantes publications. Cette monographie constitue la première étude consacrée au plus grand architecte lyonnais du XIXe siècle et dévoile une oeuvre d'une fécondité insoupçonnée, servie par une iconographique demeurée à ce jour complètement inédite.