Depuis les attentats du 11 Septembre, le débat sur la contestation des Lumières a repris de la vigueur. Pour les uns, cet événement a montré que la civilisation issue du rationalisme constituait un patrimoine à défendre. Pour les autres, la décomposition d'un monde dominé par la technique sonne définitivement le glas d'une époque marquée par la confiance dans le progrès. Peut-on sacrifier au nom du pluralisme des valeurs les principaux acquis des Lumières : l'unité du genre humain et l'autonomie des individus qui le composent ?
Depuis les attentats du 11 Septembre, le débat sur la contestation des Lumières a repris de la vigueur. Pour les uns, cet événement a montré que la civilisation issue du rationalisme constituait un patrimoine à défendre. Pour les autres, la décomposition d'un monde dominé par la technique sonne définitivement le glas d'une époque marquée par la confiance dans le progrès. Peut-on sacrifier au nom du pluralisme des valeurs les principaux acquis des Lumières : l'unité du genre humain et l'autonomie des individus qui le composent ?