Le camp des Oliviers

Parcours d'un communiste algérien
Pierre-Jean LE FOLL-LUCIANI
Collection
Essais
Date de publication
9 novembre 2012
Résumé
William Sportisse, né en 1923 à Constantine, grandit dans le Camp des oliviers, quartier populaire et mixte d'une ville profondément divisée par les barrières coloniales. Élevé dans une famille juive autochtone, française par le droit mais de culture judéo-arabe, et guidé par la trajectoire de son frère aîné, Lucien, pionnier des luttes anticoloniales assassiné par la Gestapo à Lyon en 1944, il choisit très tôt le camp d'une Algérie décolonisée et socialiste. D'une guerre à l'autre, ce camp le mène de l'action souterraine antifasciste sous Vichy à la coordination des réseaux clandestins du Parti communiste algérien à Constantine durant sept années de la guerre d'indépendance, en passant par la direction d'une émission de radio en langue arabe à Budapest, considérée dès ... Lire la suite
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Date de première publication du titre 9 novembre 2012
ISBN 9782753521193
EAN-13 9782753521193
Référence 114762-53
Nombre de pages de contenu principal 344
Format 14 x 23 x 0 cm
Poids 489 g
  • Une enfance à Constantine
  • Lucien Sportisse, pionnier et exemple (1905-1944)
  • En lutte pendant la Seconde Guerre mondiale
  • Des Jeunesses communistes à l'Union de la jeunesse démocratique algérienne (1945-1948)
  • Permanent du PCA (1948-1953)
  • " La voix de l'indépendance et de la paix ", Budapest, 1954-1955
  • Clandestin à Constantine pendant la guerre d'indépendance (1956-1962)
  • Dans l'Algérie de Ben Bella (1962-1965)
  • Dans les prisons du coup d'État (1965-1968)
  • Poursuivre la lutte dans de nouvelles conditions : Tiaret et Alger (1968-1994)
William Sportisse, né en 1923 à Constantine, grandit dans le Camp des oliviers, quartier populaire et mixte d'une ville profondément divisée par les barrières coloniales. Élevé dans une famille juive autochtone, française par le droit mais de culture judéo-arabe, et guidé par la trajectoire de son frère aîné, Lucien, pionnier des luttes anticoloniales assassiné par la Gestapo à Lyon en 1944, il choisit très tôt le camp d'une Algérie décolonisée et socialiste. D'une guerre à l'autre, ce camp le mène de l'action souterraine antifasciste sous Vichy à la coordination des réseaux clandestins du Parti communiste algérien à Constantine durant sept années de la guerre d'indépendance, en passant par la direction d'une émission de radio en langue arabe à Budapest, considérée dès novembre 1954 par le gouvernement français comme l'une des responsables du déclenchement de l'insurrection algérienne. Devenu citoyen de l'Algérie indépendante, il connaît à partir de 1965, comme nombre de ses camarades, les tortures et prisons d'un régime autoritaire dont les communistes tentent avec difficultés de réorienter la marche, avant que l'explosion des années 1990 ne le contraigne à l'exil. À travers le prisme d'une personnalité militante confrontée à des documents d'archives jusqu'ici inexplorées, ce livre d'entretiens déploie autour d'un parcours minoritaire des pans méconnus de l'histoire sociale et politique de l'Algérie (post)coloniale.

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