Villes québécoises et renouvellement urbain depuis la Révolution tranquille

Jean-Pierre AUGUSTIN
Collection
Questions à la Ville
Editeur
Publications de la Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine
Date de publication
3 mai 2010
Résumé
Les villes du Québec, comme celles de l'ensemble des pays occidentaux ont été marquées par plusieurs périodes distinctes de croissance économique, une assez rapide (1962-1975) et une plus lente (1976-1990), la relative reprise n'est, ensuite, pas continue et la crise de 2008 rappelle l'incertitude des conjonctures internationales. Dans ce contexte, le Québec ne fait pas exception dans la période succédant à la Révolution tranquille, mais les actions socio-économiques, culturelles et aménagistes des villes québécoises soulignent des particularités originales. Les auteurs de cet ouvrage, éminents spécialistes des villes québécoises, mettent en avant les spécificités urbaines de la province et traitent surtout de Montréal qui s'affiche comme le moteur économique et expérim ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
28.00 €
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Crédit
Date de première publication du titre 3 mai 2010
ISBN 9782858923656
EAN-13 9782858923656
Référence 112934-24
Nombre de pages de contenu principal 274
Format 16 x 24 x 1.5 cm
Poids 432 g


Introduction, par Jean-Pierre Augustin

Première partie – Laboratoire économique et gouvernance urbaine
1 – Vers un modèle inclusif de gouvernance à Montréal ? Le rôle majeur de la société civile, par Juan-Luis Klein et Diane-Gabrielle Tremblay
2 – Montréal en Amérique du Nord et dans le monde : du développement métropolitain au développement local, par Luc Dancause et Richard Morin
3 – Les marchés de Montréal : entre dynamique urbaine et identité québécoise, par Nathalie Lemarchand
4 – La " Révolution tranquille municipale " : le cas québécois et canadien comparé au système français, par François Hulbert
5 – Variations métropolitaines et espace industriel : la contribution de Claude Manzagol, par Gilles Sénécal

Deuxième partie – Cosmopolitisme et laboratoire culturel
6 – Montréal, laboratoire de cosmopolitisme ? Réflexions autour des espaces publics contemporains, par Annick Germain et Laurence Liégeois
7 – Identités plurielles : images du néocosmopolitisme montréalais, par Stéphanie Cardoso et Éric Rhéaume
8 – La judiciarisation de l'itinérance à Montréal : les enjeux de la recherche-action, par Djemila Zeneidi
9 – Culture et développement intégré : études de cas de deux villes québécoises d'après fusions territoriales (Gatineau et Lévis), par Diane Saint-Pierre, Geneviève Beliveau-Paquin et Geneviève Dubois
10 – Lorsque la politique crée l'image d'une métropole : Québec et la Révolution tranquille, par Richard Desnoilles

Troisième partie – Urbanisme et aménagement du territoire
11 – La cité-jardin québécoise : laboratoire discursif et pratique de l'urbanisme québécois, par Barbara Julien
12 – L'urbanisme québécois et la question patrimoniale : retour sur un quiproquo, par Mathieu Payette-Hamelin
13 – Trente ans d'aménagement du territoire au Québec : bilan et perspectives ?, par Martin Simard et Guy Mercier
14 – Le modèle québécois d'aménagement du territoire à l'heure des bilans, par Nicolas Douay, Paul Lewis et Marie-Odile Trépanier

Épilogue – Les villes québécoises et la Révolution tranquille, un premier rendez-vous, par Daniel Latouche

Les villes du Québec, comme celles de l'ensemble des pays occidentaux ont été marquées par plusieurs périodes distinctes de croissance économique, une assez rapide (1962-1975) et une plus lente (1976-1990), la relative reprise n'est, ensuite, pas continue et la crise de 2008 rappelle l'incertitude des conjonctures internationales. Dans ce contexte, le Québec ne fait pas exception dans la période succédant à la Révolution tranquille, mais les actions socio-économiques, culturelles et aménagistes des villes québécoises soulignent des particularités originales. Les auteurs de cet ouvrage, éminents spécialistes des villes québécoises, mettent en avant les spécificités urbaines de la province et traitent surtout de Montréal qui s'affiche comme le moteur économique et expérimental de la région. Ils évoquent et renforcent l'hypothèse d'une " École de Montréal ", celle d'une " montréalité en formation ".

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