Ouvrage qui tourne l'aporie en formulant l'hypothèse que tout ce qui fait l'ordinaire anarchique de la digression (associations hasardeuses, improvisation prolixe, fil perdu) se traduit, chez les écrivains digressionnistes (Montaigne, Diderot, Marivaux...), en effets de hasard ou de caprice, de profusion ou de dérive, que viennent souvent accentuer les procédés complémentaires de la transition et du suspens. Difficile compromis entre fragmentation et continuité, la digression est étudiée comme un effet de seuil intratextuel et comme une mise en scène où se conjuguent le tracé d'une limite et l'inscription d'un débord (dispositif rhétorique dont on peut repérer les divers types de signaux, les arguments clés, les constantes thématiques, les stratégies et les enjeux).
Ouvrage qui tourne l'aporie en formulant l'hypothèse que tout ce qui fait l'ordinaire anarchique de la digression (associations hasardeuses, improvisation prolixe, fil perdu) se traduit, chez les écrivains digressionnistes (Montaigne, Diderot, Marivaux...), en effets de hasard ou de caprice, de profusion ou de dérive, que viennent souvent accentuer les procédés complémentaires de la transition et du suspens. Difficile compromis entre fragmentation et continuité, la digression est étudiée comme un effet de seuil intratextuel et comme une mise en scène où se conjuguent le tracé d'une limite et l'inscription d'un débord (dispositif rhétorique dont on peut repérer les divers types de signaux, les arguments clés, les constantes thématiques, les stratégies et les enjeux).