À travers trois entrées (patrimonialisation, démolition et mise en mémoire), nous proposons une nouvelle manière d'interroger les inégalités sociales : quels sont les individus ou les groupes sociaux qui réussissent à inscrire dans les espaces urbains la trace reconnue de leur existence? À l'heure où les revendications mémorielles sont exacerbées, ce travail révèle toute l'importance de la dimension spatiale pour comprendre les mécanismes de mise en mémoire. Ce recours au patrimoine et à la mémoire est une quête de visibilité, de légitimité et comme une nouvelle manière de s'approprier les lieux.
Patrimonialisation, marquage et appropriation symbolique de l'espace
Patrimoine(s) et constructions sociales : marquage identitaire et appropriation d'une ressource
Patrimonialisation, appropriation de l'espace et enjeux de pouvoir
Démolition : effacement des traces, expropriation et déni de mémoire
Destructions, démolitions et violences à caractère symbolique
La démolition dans les grands ensembles : une action qui n'est pas neutre
Un processus d'effacement des traces industrielles et ouvrières
Comment faire mémoire après les destructions et les démolitions ?
Faire mémoire des camps : trouver des traces et produire des mémoriaux
Mise en mémoire des dominés : un accès difficile au marquage de l'espace
À travers trois entrées (patrimonialisation, démolition et mise en mémoire), nous proposons une nouvelle manière d'interroger les inégalités sociales : quels sont les individus ou les groupes sociaux qui réussissent à inscrire dans les espaces urbains la trace reconnue de leur existence? À l'heure où les revendications mémorielles sont exacerbées, ce travail révèle toute l'importance de la dimension spatiale pour comprendre les mécanismes de mise en mémoire. Ce recours au patrimoine et à la mémoire est une quête de visibilité, de légitimité et comme une nouvelle manière de s'approprier les lieux.