Enquête ethnographique et regard socio-anthropologique
Le modèle de la médiathèque se généralise et les pratiques autour du conte s'amplifient. Comment interpréter ce paradoxe apparent, cette cohabitation de l'oralité et des technologies dans les bibliothèques publiques, institutions traditionnellement vouées à l'écrit ?L'enquête de terrain ouvre la voie à une compréhension de cette fantaisie. Des activités diversifiées se dégagent : l'heure du conte et ses dérivés, le " racontage " au quotidien et ses variantes, les activités liées aux fonds sur les contes. Des représentations se révèlent : entre argumentation institutionnelle, justification socioprofessionnelle et appropriation individuelle, les bibliothécaires construisent du sens autour de leurs usages. Une analyse socioanthropologique se dessine : l'oralité, l'écrit et l'image sont des modes de communication qui s'imbriquent dans ces pratiques.Les contes s'installent dans les interstices de la médiathèque et de la société contemporaine, où ils trouvent des espaces particulièrement propices à leur épanouissement…
Le plus souvent, on ne connaît d'une œuvre que sa forme imprimée, le dernier état du texte, revu et corrigé par l'auteur. On ne sait rien des phases antérieures. Pour aller plus avant, il faut délaisser pour un temps les départements des imprimés des bibliothèques et gagner les conservatoires des manuscrits. Comment ces cavernes d'Ali Baba se sont-elles constituées ? Que recèlent-elles ? Quels enrichissements promettent-elles ? Ici des professionnels des bibliothèques et des chercheurs interrogent les manuscrits d'écrivains comme objet matériel et lieu de mémoire de l'œuvre en gestation, selon trois angles d'approche, codicologique, archivistique et génétique, donnant ainsi des preuves scientifiques de l'idiosyncrasie d'une œuvre littéraire.
L'ouvrage retrace les principales étapes de la vie de Robert Escarpit, ses activités en tant que militant, journaliste, écrivain, universitaire, homme d'action. Il reprend les différents domaines de recherches qu'il a explorés, recherches qui ont abouti à la création de l'école de Bordeaux. Il souligne l'intérêt avant-gardiste porté par Robert Escarpit aux formations professionnalisées dans l'université, intérêt qui l'a conduit à fonder, en particulier, l'IUT "B" en 1967 devenu depuis IUT Michel de Montaigne de l'université de Bordeaux 3.
En ces temps de prolifération des productions éditoriales, il est important de réfléchir à ce qu'est la littérature : Que devient-elle ? Quelle est sa place dans les bibliothèques publiques ? Quelles littératures y trouve-t-on ? Quels genres de livres ? Pour quels publics ? Quelles sont les influences des campagnes publicitaires et de la médiatisation sur la demande des lecteurs ? Les missions des bibliothèques ont-elles changé face aux évolutions des représentations de la littérature ? Toutes ces questions sont abordées dans l'ouvrage qui souligne aussi le rôle joué par les bibliothèques en faveur des textes de qualité, des auteurs de création, des petites maisons d'édition, ainsi que les nécessaires complémentarité et solidarité des acteurs de la chaîne du livre (auteurs, éditeurs, libraires, bibliothécaires).
Le libre accès à l'information fait partie des fondements démocratiques de notre société. Dans ce cadre, les bibliothèques, médiathèques et centres de documentation publics sont amenés à participer à cette mission essentielle. Mais qu'est-ce que l'information? La diversité de l'offre est-elle en rapport avec une diversité du contenu ? Comment les bibliothèques peuvent-elles rendre l'information accessible ? Toutes ces questions sont ici abordées. On pourra comparer les réponses apportées par les services d'actualité des grandes bibliothèques ou forums de l'actualité (comme celui de Montpellier) à la pratique anglo-saxonne du "reference service" présentée ici par Deborah Shorley de l'Association des bibliothécaires britanniques. Enfin, dans une dernière partie, l'ouvrage propose des éléments (règles, méthodes, exemples) pour la gestion de ces services d'actualité.
Journée "profession : bibliothécaire", 18 avril 1996
L'ouvrage est organisé en trois parties. La première est consacrée à l'analyse des actions menées par les bibliothèques départementales de prêt : leur histoire, leurs évolutions récentes. La deuxième présente les conditions sociales qui éloignent du livre certaines catégories de citoyens, ainsi que les expériences menées pour réduire cette inégalité. Enfin, la troisième partie aborde le thème des publics empêchés pour des raisons de santé, en particulier la lecture à l'hôpital, et pour les tout-petits, dans l'optique de la bibliothérapie.
Il ne s'agit pas dans ce livre de s'interroger pour savoir si l'image doit pénétrer dans les bibliothèques, mais de comprendre comment elle peut y entrer et quelle est sa place, sa fonction dans les lieux de lecture publique et d'accès à la culture pour tous ? Deux sortes d'images sont ici rapprochées : les images d'art et celles issues des nouvelles technologies car les recherches et les expériences menées pour la connaissance et l'appropriation des images d'art permettent de contredire l'apparente facilité des images issues des nouvelles techniques.
Le métier de bibliothécaire pour enfants est une profession relativement neuve en France et toutes les turbulences qui l'entourent peuvent avoir de réels retentissements. Cette journée d'études, dont les contributions sont rassemblées ici, avait plusieurs objectifs : réfléchir sur le domaine des bibliothèques, de la lecture et des nouvelles pratiques à un moment où diverses réformes et de nouvelles approches interrogent les bibliothèques "Jeunesse" ; participer au débat sur la lecture des jeunes et des très jeunes ; situer le rôle des bibliothécaires, des bibliothèques et des diverses autres institutions dans le cadre de la promotion de la lecture.