Actes du IXe colloque international sur le latin vulgaire et tardif, Lyon 2-6 septembre 2009
Ce volume rassemble les communications qui ont été présentées au IXe colloque international de Latin vulgaire – latin tardif (LVLT 9) qui s'est tenu à l'université Lumière Lyon 2, du 2 au 6 septembre 2009.
Édition critique et commentée de l'Idylle VI de Théocrite
Cyclopodie est un néologisme signifiant " chant du Cyclope " qui a été forgé ici pour désigner la manière nouvelle dont Théocrite décide de traiter de la figure légendaire du Cyclope dans l'Idylle VI de son recueil bucolique. Ce titre, qui n'est pas de Théocrite, n'aurait sans doute pas été désavoué par un poète alexandrin qui y aurait retrouvé à la fois le plaisir de jouer avec la langue et la discrète allusion à une figure homérique fameuse.Le présent ouvrage s'efforce donc de mettre en valeur ces caractéristiques dans un poème emblématique de la poésie alexandrine et pourtant assez peu étudié pour lui-même : il s'agit d'une édition et traduction augmentée d'un vaste commentaire linéaire et d'une introduction qui met en place les conditions de composition du poème.
Actes du Vie Séminaire sur les langues de l'Italie préromaine
La question de la variation, au centre de la réflexion linguistique de ces dernières années, a suscité l'intérêt croissant des spécialistes des langues de l'Italie ancienne. Ces contributions se fondent sur des études de cas documentées et rigoureuses.
Cet ouvrage réunit les contributions de linguistes spécialistes de langues anciennes qui se sont retrouvés pour deux journées d'étude à l'Université Lumière-Lyon 2, les 2 et 3 février 2006, à l'occasion du don de la bibliothèque de travail personnelle de Michel Lejeune à la Bibliothèque Inter-Universitaire de Lyon. Les intervenants, français et étrangers, ont, pour certains d'entre eux, côtoyé le linguiste spécialiste de grec ancien et de langues rares du domaine indo-européen et suivi ses enseignements. Ces journées étaient consacrées, la première, à la linguistique grecque et indo-européenne, la seconde, au latin et aux langues de l'Italie préromaine. Les différents domaines linguistiques abordés ici, grec ancien, grec mycénien, étrusque, langues italiques, vénète, et plus largement la linguistique comparée des langues indo-européennes, correspondent tous à des axes de recherche de Michel Lejeune que continuent de développer ses successeurs. Cet ouvrage est un témoignage de reconnaissance à ce linguiste dont les travaux et les ouvrages ont nourri et vont nourrir encore, tant par leur méthode que par leurs avancées scientifiques, de nombreuses générations de chercheurs.
En littérature latine, il manquait aux phénomènes d'intertextualité, désormais bien identifiés et analysés, une étude sur leur exploitation en onomastique gréco-latine. Le présent recueil comble ce manque en proposant dix contributions qui croisent ces deux axes de recherche et en explorent les différentes problématiques : rhétoriques, poétiques, érudites, bilingues. Sont ainsi abordés l'exploitation du nom propre dans les différentes œuvres d'un même auteur, son devenir entre différents auteurs à l'intérieur d'un même genre littéraire, ou d'un genre à l'autre, d'une langue à l'autre, les rapports entre persona, type littéraire et construction onomastique, ou encore ses enjeux en terme d'érudition, d'axiologie ou de manipulation.
" Aio te, Aeacida, Romanos uincere posse " (Ennius) : qui, de Pyrrhus, descendant d'Eaque, ou des Romains, remportera la victoire ? La langue offre à l'oracle la possibilité de ne pas avoir à se prononcer. L'ambiguïté est inscrite dans les structures de toute langue, mais le contexte se charge généralement de la faire disparaître. Il en va tout autrement de l'ambiguïté volontaire, qui a précisément pour fonction de brouiller les pistes et d'égarer momentanément l'interprétation, voire de la rendre impossible. Or la littérature est le lieu par excellence où se pratiquent les jeux et les ruses de l'ambiguïté volontaire. Outre C. Kerbrat-Orrecchioni, venue présenter les acquis les plus récents de la linguistique générale, des spécialistes hellénistes et latinistes en relation avec l'Université Lumière-Lyon 2 et la Maison de l'Orient se sont réunis pour confronter leurs points de vue sur l'ambiguïté volontaire dans les textes grecs et latins, sous un triple aspect : littéraire, linguistique et historique.
Reproduit à l'occasion du départ de L. Basset de l'Université Lyon 2, où il occupait la chaire de linguistique grecque, des articles de revues et des contributions à des ouvrages parus de 1979 à 2003. Propose des études sur la syntaxe, la grammaire et le verbe en grec ancien