Cet ouvrage retrace les grandes lignes de l'histoire de l'intelligence artificielle, depuis la seconde guerre mondiale jusqu'à nos jours. Il rappelle les faits marquants qui font ce qu'elle est aujourd'hui et dresse un état des lieux des technologies. Il aborde également brièvement les questions liées à l'intégration de l'intelligence artificielle dans la société. Le lecteur pourra ainsi se constituer une vision d'ensemble de ce riche domaine qui impacte déjà notre vie quotidienne et va continuer à se développer.
L'histoire de la biosphère depuis 3,8 milliards d'années n'a pas été un chemin dénué d'embûches. Cinq crises majeures ont jalonné les derniers 500 millions d'années. Actuellement, avec l'avènement d'une période fortement marquée par les activités humaines, la biosphère aborde une nouvelle crise potentiellement de grande ampleur. Qu'en est-il réellement? Les processus en jeu sont-ils de même nature que ceux impliqués dans les crises anciennes? Les vitesses sont-elles comparables? Les causes sont-elles partagées? Bref, la comparaison est-elle pertinente?
Au moment où l'histoire globale est plébiscitée on peut se demander s'il est encore possible d'écrire une histoire de France qui ne s'enferme pas dans les frontières hexagonales et qui ne convoque pas un peuple imaginaire, socle de revendications identitaires.Le terme " roman national " a été promu en 1992 par Pierre Nora dans la conclusion des Lieux de mémoire. Au début du XXIe siècle, l'expression " roman national " s'est banalisée; elle est passée dans le langage commun pour désigner le récit patriotique édifié par les historiens du xixe siècle qui, avec un déroulement linéaire du temps, mettent en avant la grandeur du pays depuis l'Antiquité.Ni " roman national ", ni texte intangible, l'écriture de l'histoire de France est révisée en permanence et continue de se construire et de se réécrire, jour après jour. Cette histoire nationale complexe ne peut s'abstraire des temporalités mondiales et européennes.
" Je voudrais commencer par exprimer ma joie de prononcer, devant vous, le discours d'inauguration de l'année universitaire, et par dire que je me sens honorée d'assumer ce rite symbolique. Quand on m'a proposé de choisir un thème, la question de la traduction comme espace de tension et d'innovation dans les littératures francophone et arabophone des pays du Maghreb et du Machreq s'est imposée à mes yeux comme une évidence, je dirais même une urgence. La part de l'étranger, éprouvée sur le plan linguistique, géographique et culturel, constitue bien plus qu'un objet scientifique pour l'enseignante-chercheuse que je suis. Elle définit ma situation existentielle tout entière depuis ma découverte de la langue française, à l'école primaire de Chorbane, en Tunisie, jusqu'à mon arrivée en France en tant qu'étudiante étrangère, j'allais dire en tant que migrante, sans oublier la Nouvelle-Calédonie où j'ai vécu ces dernières années. Fidèle à son histoire d'hospitalité, l'université a accepté d'accueillir ce sujet autour de la traduction comme expérience des limites dans les écritures du monde arabe. "