Ce livre réunit la totalité des communications faites lors du colloque jazz bisannuel de Monségur (Gironde). Ces entretiens publics ont permis de faire le point sur la place de l'improvisation dans le jazz, du manouche au free, du big band " classique " à la formation avant-gardiste des Soundpainters. Les auteurs y examinent la frontière ténue qui sépare l'improvisation et la composition, l'improvisation et l'écriture. Cette ligne frontalière mobile semble fondatrice d'une " esthétique de l'improvisation " propre au jazz, qui dépend elle-même d'une esthétique des moments, de l'atmosphère culturelle de réception et des modes. D'autres contributions examinent les mythes liés à l'improvisation du jazz, à sa réception. Le lecteur trouvera également l'intégralité des discussions et points de vue des improvisateurs eux-mêmes.Danseurs et musiciens évoquent leur apprentissage, leur démarche artistique, leur vécu des séances d'improvisation, et donnent leur point de vue sur le devenir de l'improvisation… Enfi n, comme le jazz et l'improvisation s'enseignent, d'autres contributions font le tour didactique de la question, examinant le contenu à enseigner, mais aussi les manières de le faire. Nous présentons, en manière d'hommage, une contribution inédite en français de Jamey Aebersold, le fondateur de la méthode dite du Play a long.
1er novembre 1954, l'insurrection éclate en plusieurs points de l'Algérie. La France, sans le savoir, bascule dans la guerre. Dans son Bloc-notes de L'Express, François Mauriac, le premier, l'a compris : "L'horreur de ce qui va se déchaîner doit être tout de suite adoucie par une offensive concertée contre les bas salaires, le chômage, l'ignorance, la misère et par les réformes de structure qu'appelle le peuple algérien. Et, coûte que coûte, il faut empêcher la police de torturer." Les intellectuels français livrent alors leur dernière grande bataille, à coup de manifestes et de pétitions, de comités et de meetings. Mais c'est aussi, comme Mauriac, dans la presse, par leurs articles et leurs éditoriaux que Camus, Sartre et bien d'autres écrivains entrent dans la mêlée.
Histoire de l'esthétique en Éducation Physique aux 19e et 20e siècles
Formes du corps, attitudes, mouvements peuvent s'analyser scientifiquement, ils peuvent également être saisis à travers la beauté qu'ils engendrent et qui ne saurait être ressentie sans quelque émotion. En retrouvant les diverses appréciations du beau ainsi créé il est possible de comprendre non seulement les changements qui ont donné un sens à l'évolution de cette discipline d'enseignement mais encore et surtout de s'interroger sur la disparition progressive de cet objectif encore scolaire il y a quelque trente ou quarante ans.