La science-fiction se développe depuis 2017 dans les collections de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, qui a donc décidé de consacrer la sixième saison du Livre en question à ce genre littéraire. Les textes de Catherine Dufour, Laurent Genefort, Romain Lucazeau, Émilie Querbalec, Joëlle Wintrebert et Norman Spinrad nous invitent à projeter des futurs potentiels de la bibliothèque, et à penser autour d'elle les devenirs du monde. À découvrir aussi dans ce volume germinatif, les textes des étudiant·es lauréat·es du concours de microfictions organisé à l'occasion de la Nuit de la lecture 2024.
Jean Lancri, Gaëlle Obiégly, Sylvie Germain, Michel Simonot et Michelle Porte, à l'invitation conjointe de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et de la Maison des écrivains et de la littérature, arpentent tour à tour la bibliothèque, la font parler dans sa langue intertextuelle, créent des liens inattendus entre des fragments de lectures ou d'événements dispersés, inventent un récit, un voyage, une aventure, et, en hommage à Edmond Jabès, laissent la place centrale qui lui revient à la question, celle de l'altérité.
Été 1985, un an après la création de la première association de lutte contre le sida fondée par Daniel Defert, le sociologue Michael Pollak engage une enquête sur les homosexuels et le VIH. Avec son équipe, il mène à Paris une série de longs entretiens avec des personnes vivant avec cette maladie; ils rencontrent aussi des proches des malades. Par des mots simples, avec pudeur et courage, une femme témoigne ici du surgissement de cette épidémie dans sa famille et de l'homophobie qui régnait alors et qui est encore l'un des maux de nos sociétés.
Quels imaginaires recouvre cette expression qui nous renvoie à un début incertain ou à des origines obscures? Qu'y avait-il même avant la " nuit des temps "? Des ténèbres, le chaos, une vie littéralement pré-historique?Ce livre inachevé, qui donne accès au laboratoire de l'historien, peut se lire comme une enquête entre philosophie et anthropologie, littérature et ésotérisme, et comme une réflexion sur l'histoire et son écriture.
Depuis 2017, la Maison des écrivains et de la littérature invite des autrices et auteurs à jouer au Livre en question, en écrivant un texte librement inspiré par la bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. Pour cette quatrième saison, Linda Lê, Arno Bertina, Muriel Pic, Jean-Christophe Bailly et Jean-Marie Gleize déambulent dans les espaces de la bibliothèque, des salles de lecture aux sous-sols les plus insolites, et nous livrent leurs méditations sur la littérature, les gestes de lecture, l'art d'entretenir une bibliothèque comme un jardin, désherbant ici, faisant pousser là une nouvelle collection.
Le livre en question, projet continué avec bonheur depuis 2017 entre la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et la Maison des écrivains et de la littérature, offre une troisième saison des plus florissantes. Cinq signatures et non des moindres: trois autrices, Line Amselem, Mona Ozouf et Laure Murat, et deux auteurs, Hubert Haddad et Christian Prigent, répondent à l'appel, se saisissent d'un élément de collections de la bibliothèque et rendent vie dans leurs textes à quelques uns de ses plus beaux fantômes. Ces chemins littéraires nous emmènent dans une contrée de livres et tracent les contours de monde passé et contemporain.
À partir de 1968, Michel Foucault s'essaye à un répertoire d'actions sous la forme de signature de pétitions et autres lettres ouvertes. Le présent volume en donne à lire les principales, qu'il cosigna jusqu'à sa mort prématurée en 1984. Un portrait méconnu du philosophe apparaît à travers ces textes, le dessinant à la fois attentif à ce qui survient en France mais aussi aux quatre coins du monde.
Le Livre en question, saison 2! Une même règle du jeu, simple et vertigineuse, donnée en 2018 à quatre auteur·es par la Maison des écrivains et de la littérature: découvrir la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne et choisir un livre au sein de ses collections estimées à 2 millions de documents. Dans ce recueil, qui rassemble des textes écrits par Jacques Rebotier, Claudine Galea, Marie Cosnay et Fanny Taillandier, chacun·e dit sa relation intime aux livres élus et aux livres en général, s'approprie et met en scène le lexique et les pratiques de la bibliothèque pour la relier à son vécu ou à l'actualité la plus brûlante.
Quatre écrivains, trente-quatre kilomètres linéaires de collections – une règle du jeu: ne choisir qu'un livre pour une rencontre avec la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. Car, quand la Maison des écrivains et de la littérature invite Pierre Bergounioux, Marianne Alphant, Arlette Farge et Eugène Durif à poser un regard intime et curieux sur la BIS, cela donne quatre inédits, quatre chemins dans le labyrinthe de ces collections d'excellence, dans les méandres de cette bibliothèque singulière et attachante, quatre voix narrant une histoire de traces et d'effacements, sorte d'archéologie intime révélant la richesse de ce fonds.
La ville prise aux mots, ou plutôt la ville dans l'emprise des mots, comme si la ville tout court ne suffisait plus à dire ce qu'est la ville, comme si la ville tout court ne parvenait plus à se dégager de qualificatifs pour être la ville tout simplement. Les formules multiples signalent leur auteur et, on le pressent avec espoir, donnent un sens à un fait humain total, géographique, historique, social, économique, écologique qui exprime les sociétés humaines.