Le principe est séduisant, mais d'où vient l'argent ? - Dans ce livre, la question du financement d'un revenu de base inconditionnel en Suisse est posée pour la première fois concrètement; trois contributions y répondent, chacune à partir d'une approche différente. Bernard Kundig présente un projet de financement mixte passant par la TVA et l'impôt fédéral direct, Albert Jörimann propose un financement par compensation limitant l'intervention dans les mécanismes de redistribution existants au strict minimum, enfin Daniel Häni et Enno Schmidt conçoivent le financement du revenu de base dans le cadre d'une réforme plus générale de la fiscalité axée sur une généralisation de la TVA. Les trois modèles adoptent le principe de l'opération financièrement blanche. En complément, cinq contributions provenant respectivement d'Allemagne (Ingmar Kumpmann et Ingrid Hohenleitner), de France (Marc de Basquiat), de Grande Bretagne (Anne G. Miller et Malcolm Torry) et d'Afrique du Sud (Pieter le Roux) informent sur quelques aspects de la discussion du financement menée sur le plan international.
The International Development Policy Series is a key reference source on development policy trends and challenges. The Series comprises two distinct parts: a thematic dossier and an annual review.The thematic dossier focuses on 50 years of African independence. While we celebrate the 50th anniversary of independence, authors of different origins offer their analyses of decolonisation. To what extent can the current situation of Africa be attributed to its colonial past? Is the current situation the result of legacies and relations with former colonial powers, or should this influence take a back seat in favour of greater emphasis on pre- and post-colonial history? What is the role of colonial history in the emergency and development of aid agencies? What are the prospects for Africa 50 years after independence?The annual review focuses on the major development policy trends, that is to say the evolution of development policies, and especially on efforts to create a "new world food order" in the aftermath of the 2007-08 food crisis, the consequences of the 2009 financial and economic crisis, the future of the Doha Round and the bearing of climate-related issues on the agenda of the WTO. International cooperation is examined from the perspective of aid effectiveness and overall policy coherence.
Dynamiken von Integration und Ausschluss in der Schweiz
Qui fait partie de la société ? Qui n'en fait pas partie ? Quelle est la signifi cation de la non-appartenance à une société ou à l'un de ses groupes ? Qui a le pouvoir ou le droit d'en décider - et le fait de ne pas être intégré est-il synonyme d'être exclu?Dans cet ouvrage, le rapport entre " dedans et dehors ", " majorité et minorité ", " contrainte et liberté ", " transition et stagnation ", " santé et maladie ", " sédentaires et nomades " ou encore " conformité et déviance "est au cœur du débat. Les auteur-e-s placent les résultats du Programme national de recherche 51 (PNR 51) dans un vaste contexte. Les questions posées vont très loin : entrée, insertion et intégration sont-ils des éléments indispensables au fonctionnement d'une collectivité ? Où se trouve la limite au-delà de laquelle une société explose ou, tout au moins, s'effrite à la marge? Combien d'exclusion une société peut-elle admettre, combien d'intégration peut-elle supporter?
Les relations entre générations concernent toutes les étapes de la vie, de la naissance à la mort, et elles sont à l'œuvre dans de nombreux domaines - sociaux, politiques, économiques et culturels.
Comment Unia Bienne-Seeland s'engage pour la dignité du travail
Faut-il des syndicats?Oui, estiment Corrado Pardini et Hans Nyffeler, secrétaire et président de la section syndicale Unia Bienne-Seeland. Leur étroite collaboration pendant de longues années a permis le renforcement du mouvement syndical.
Cet ouvrage propose une enquête sur les femmes et les hommes, sujets et objets du discours médiatique de la presse écrite romande. A la croisée des études de genre, de l'analyse linguistique du discours et des sciences des médias, cette étude analyse une douzaine de titres et porte sur différentes périodes allant de 1982 à 2006.
Cet ouvrage a pour objet les représentations profanes et savantes de la déviance ainsi que les usages politiques et scientifiques qui en sont faits. Trois logiques distinctes, bien que les interférences entre elles soient fréquentes, structurent ces représentations.La première section s'interroge sur les conditions qui permettent de comprendre qu'une pratique - individuelle ou collective, privée ou publique - puisse être " labellisée " comme déviante au sein du champ politique. La deuxième section montre comment des experts délimitent des " expériences de rupture ", en les introduisant dans un champ de discours où la distinction entre " le vrai " et " le faux " définit, dans un même mouvement, " le normal " et " l'anormal ". La troisième section étudie les processus auxquels sont soumis des sujets définis comme " anormaux " et les effets - qu'ils soient recherchés ou pervers - de ces dispositifs de " normalisation ".Les travaux rassemblés dans cet ouvrage permettent de confronter diverses " scènes " où apparaissent des pratiques " déviantes " : elles étudient les modalités de leur définition et, le cas échéant, leur réforme.
Le monde académique tend à adopter une position " en surplomb ", seule en mesure d'appréhender les choses et les êtres avec un regard objectif et détaché. Cette posture, déjà critiquée par l'épistémologie des sciences dites " dures ", est encore plus suspecte au sein des sciences humaines. En fait, comme le souligne Pierre Bourdieu dans ce livre, de nombreuses déterminations pèsent sur les " producteurs d'objectivité ". Les esprits disciplinés par l'ecole ont en commun des schèmes cognitifs " scolastiques " qui ont été intégrés au cours de leur longue scolarisation: l'inconscient académique.Pour Bourdieu, la seule manière de prendre conscience des déterminants implicites de la démarche objectivante consiste à mettre en oeuvre une socio-analyse collective qui permette aux disciplines académiques et aux traditions nationales de se confronter et de s'éclairer mutuellement. Les contributions originales d'Olivier Christin, Christophe Charle, Aaron V. Cicourel et Jacques Bouveresse ont été rédigées dans cet esprit, premiers pas vers la constitution d'un " intellectuel collectif " suffisamment réflexif pour transcender les barrières disciplinaires et historiques.
Sociologie des sorties de la drogue à l'époque de la réduction des risques
Que signifie sortir de la toxicomanie, quand la manière appropriée de se conduire à l'égard des drogues n'est plus si évidente ? C'est sur cette question, apparemment excessive et provocatrice, que repose ce travail.
Les référendums sur la politique extérieure suisse 1981-1995
L'auteur se propose de retracer, sur une quinzaine d'années et autant de votes populaires, la manière dont les élites politiques suisses ont tenté d'influencer les décisions des citoyens dans le domaine de la politique extérieure, de la politique de défense et de la politique des étrangers.
Comment peut-on caractériser les relations de couple aujourd'hui ? Sont-elles marquées par l'autonomie des conjoints ou au contraire par la valorisation du nous-couple ou du nous-famille ? Les couples se replient-ils sur eux-mêmes ou s'ouvrent-ils
Au cours de ces dernières années, la Suisse n'a jamais connu dans une période aussi courte autant de réformes de ses politiques sociales et économiques.
Ce livre propose à la fois une initiation générale à la sociologie de l'environnement et une analyse plus approfondie de quelques thématiques spécifiques.L'introduction à la sociologie de l'environnement inscrit les enjeux écologiques dans le champ des luttes entre acteurs : pouvoirs publics, experts, scientifiques, écologistes, mass médias, propriétaires et opinion publique.
Contrairement à ce que laissent penser les thèses récentes sur l'individualisation et la pluralisation des modes vie dans les sociétés postindustrielles, la Suisse s'avère nettement stratifiée.
Tous égaux ? Question rhétorique s'il en est, même et surtout en Suisse. Encore aujourd'hui, ce pays, qui se targue d'avoir privilégié l'égalité et les droits politiques des citoyennes et citoyens, a des difficultés à admettre les inégalités existantes.
Si les savoir-faire apparaissent aujourd'hui comme des facteurs décisifs pour l'innovation et pour la compétitivité des entreprises et des régions, ils exigent d'être appréhendés dans une perspective à la fois économique et sociologique.
La problématique des réfugiés a fait couler beaucoup d'encre en Suisse et en Europe ; il s'agit pourtant encore d'un phénomène peu exploré en sciences sociales. L'auteur propose d'en aborder l'étude à partir du concept d'exil.
Depuis le début du siècle, l'espérance de vie de l'homme et de la femme a considérablement augmenté. Cependant, la femme, par un accroissement plus marqué de son espérance de vie, a nettement creusé la différence par rapport à l'homme.
L'auteur analyse les nouveaux mouvements sociaux en Suisse, en particulier les mouvements antinucléaire, écologiste, pour la paix et des autonomes urbains par le biais d'une comparaison avec trois autres pays de l'Europe occidentale, l'Allemagne, la France et les Pays-Bas.
Structure soicale et participation politique dans six villes suisses
Alors que toute l'évolution récente semble parler de mobilité, d'échanges, d'internationalisation, pourquoi consacrer une recherche à un espace aussi limité, aussi petit, que le quartier ?
A l'heure actuelle en Suisse, la coopération transfrontalière arrive à un tournant. Inscrite depuis quelques années dans une perspective résolument européenne, elle voit aujourd'hui son élan en partie coupé par le résultat de la votation du 6 décembre 1992
Dans quelle mesure la politique de l'art dans la ville, aujourd'hui en crise, peut-elle contribuer à une requalification de l'environnement urbain ? La question concerne divers artistes, architectes, fonctionnaires, responsables culturels...
Compétence, participation et décision des citoyens et citoyennes suisses
Quel est le niveau de compétence des citoyens et citoyennes suisses face aux projets auxquels ils sont confrontés lors des votations dans le cadre de la démocratie directe ? Qui sont les participants aux votations ? Et comment décident-ils ?