Ce livre propose une réflexion sur les relations entre l'histoire du christianisme saisie dans ses origines et les progrès de la méthode historique au cours d'un siècle (1863-1968) ; il contient un hommage à la mémoire d'un éminent historien, Henri-Irénée Marrou, maître inégalé dans les domaines de l'Antiquité tardive et de la théologie de l'histoire, à l'occasion du XXe anniversaire de sa disparition. Après une réflexion initiale d'Emile Poulat sur la lecture de la Bible, les progrès de la méthode historique appliqués à l'exégèse sont suivis depuis Renan jusqu'au modernisme représenté ici par Harnack, Loisy et Guignebert. La critique de l'historicisme par Maurice Blondel annonce la sortie du modernisme marquée par les réflexions et les travaux de Raymond Aron et d'Henr ...
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Ce livre propose une réflexion sur les relations entre l'histoire du christianisme saisie dans ses origines et les progrès de la méthode historique au cours d'un siècle (1863-1968) ; il contient un hommage à la mémoire d'un éminent historien, Henri-Irénée Marrou, maître inégalé dans les domaines de l'Antiquité tardive et de la théologie de l'histoire, à l'occasion du XXe anniversaire de sa disparition. Après une réflexion initiale d'Emile Poulat sur la lecture de la Bible, les progrès de la méthode historique appliqués à l'exégèse sont suivis depuis Renan jusqu'au modernisme représenté ici par Harnack, Loisy et Guignebert. La critique de l'historicisme par Maurice Blondel annonce la sortie du modernisme marquée par les réflexions et les travaux de Raymond Aron et d'Henri-Irénée Marrou dont l'ouvrage De la connaissance historique permet une approche renouvelée de l'histoire des origines du christianisme. Enfin le grand essai d'Henri-Irénée Marrou sur une Théologie de l'Histoire inspirée de saint Augustin et de la culture contemporaine, qui se trouve commenté ici par André Mandouze, illustre bien le génie d'un homme qui était à la fois historien, musicologue, philosophe et théologien.