L'histoire maritime de Calais au XIXe siècle illustre les rapports difficiles entre une vocation de port de passage et le développement à l'ère industrielle d'activités plus diversifiées : la pêche, le cabotage, le long-cours, les industries péri-portuaires. Les mutations techniques de la navigation à vapeur et le poids de la concurrence des autres ports - Boulogne et Dunkerque - rythment l'intensification des échanges et l'amélioration des infrastructures tandis que l'économie urbaine est bouleversée par l'introduction précoce de l'industrie des tulles et dentelles mécaniques.
PREFACE INTRODUCTION CHAPITRE PREMIER " Une merveilleuse situation géographique "
Les dangers de la mer Calais port de refuge Un site en perpétuelle métamorphose
PREMIERE PARTIE " La clé de la France " (1814-1835)
CHAPITRE II Le retour à la paix, 1814 vers 1820 Une ville sous-administrée La reprise du passage
Calais " clé de la France " et " auberge des rois " La reprise du trafic voyageurs Vers l'exclusif britannique sur la ligne Calais-Douvres
CHAPITRE III L'arrière plan institutionnel L'impossible police
Une armée de douaniers Le maire sur le port L'administration de la Marine
L'organisation institutionnelle du négoce
La place des négociants dans la ville La Société d'Agriculture et les questions portuaires (1819-1832) La difficile naissance de la Chambre de Commerce (1814-1828)
La pesanteur de deux institutions : le Génie militaire et les Wateringues du Calaisis
Fortifications et servitudes militaires Du canal à la mer, le projet Raffeneau de Lisle Les Wateringues, groupe de pression ?
CHAPITRE IV L'activité du port : 1818 vers 1835 Essor et crise du passage calaisien (1816-1836)
Une concurrence acharnée sur le détroit (1816-1836) Le triomphe de la navigation à vapeur (1821-1825) Le déclin du passage calaisien (1826-1836)
Le trafic commercial
Les mouvements de la navigation (1816-1835) Type et tonnage des navires Les marchandises
Les entreprises maritimes des Calaisiens
Les armements au commerce La pêche La fraude base de l'industrie tullière De puissants dérivatifs aux activités maritimes ?
CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE
DEUXIEME PARTIE Calais déshérité de son avantage naturel (1835-1855)
CHAPITRE V Une prise de conscience douloureuse L'amertume des Calaisiens (1835-1848)
L'opinion publique à Calais entre 1835 et 1846 Le bilan de l'activité portuaire La réalisation du plan Raffeneau de Lisle
Les réactions du commerce calaisien
Deux échecs révélateurs La réorganisation du négoce maritime L'affaiblissement de la Chambre de Commerce
Politique portuaire (1835-1855)
La question du chemin de fer Les voyageurs et le service postal La Compagnie des Chemins de Fer du Nord et Calais (1848-1854)
CHAPITRE VI Le port et la crise industrielle vers 1835-1855 Les trafics induits par le développement industriel (1834-1855)
La place du charbon Les autres trafics pondéreux et l'industrie Les importations textiles
La crise industrielle (1847-1854)
Le triomphe d'Ernest Lebeau L'ampleur du marasme industriel Le mouvement du port pendant la crise
L'essor de la pêche côtière
Les armements Les produits
TROISIEME PARTIE La difficile naissance d'un outil national (1855-1897)
CHAPITRE VII Calais retrouve la première place dans le passage transmanche (1855-1885) Entre deux expositions (1855-1862)
La Compagnie du Nord sur le détroit Le service postal francisé de Joseph Churchward La question du chemin de fer de Calais à Boulogne
Le London Chatham and Dover Railway s'impose à Calais
Le Chatham à Calais, le S.E.R. à Boulogne Le temps des " freak steamers " (1875-1887)
L'impossible francisation du service postal (1870-1873)
La fin du contrat Churchward La compagnie des paquebots-poste français (1872-1873) Le service postal après 1873
CHAPITRE VIII Deux villes et un port (1855-1885) Un trafic en expansion dans des infrastructures insuffisantes
L'abandon des investissements portuaires L'évolution générale des trafics pondéreux Les importations et la concurrence
Deux économies divergentes ?
La dépendance par rapport à la Grande-Bretagne L'apogée de la pêche artisanale
L'amélioration du port et de la ville
Les services portuaires Le temps des projets Un mariage de raison
CHAPITRE IX Le nouveau port de Calais vers 1875-1897 Un outil national
L'élaboration du projet de " port Freycinet " Les travaux du port L'amélioration des communications
L'essor du commerce maritime entre 1885 et 1896
Les marchandises Les voyageurs (1886-1896) La Chambre de Commerce concessionnaire du port
Le nouveau port et le grand Calais
Une commune écartelée La crise de la pêche L'environnement industriel du port
QUATRIEME PARTIE Hégémonie précaire et recherche des trafics pondéreux (1897-1914)
CHAPITRE X Le trafic des voyageurs à la Belle Epoque (1896-1914) L'évolution générale
Calais contre Boulogne dans le trafic transmanche La concurrence d'Ostende Les atouts du port de Calais
Malles françaises et anglaises
Les services anglais Le service de la Compagnie du Nord Une entente franco-britannique ?
Les faiblesses du trafic des excursionnistes
Les efforts du Commerce de Calais L'intransigeance des compagnies anglaises
CHAPITRE XI Port et industrie à la Belle Epoque (1897-1914) L'activité portuaire
L'évolution générale L'évolution des trafics traditionnels Trafics et activités nouvelles
L'amélioration des infrastructures portuaires
La Chambre de Commerce et les infrastructures du port Les charbons de la défense navale du Nord L'impossible démantèlement des fortifications
La modernisation de la pêche traditionnelle
Armements et produits Les équipages Le marché du poisson
CONCLUSION DE LA QUATRIEME PARTIE CONCLUSION GENERALE
Les rythmes concurrentiels du passage transmanche Le port et la ville indissociables Négociants, pêcheurs et tullistes
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE INDEX
L'histoire maritime de Calais au XIXe siècle illustre les rapports difficiles entre une vocation de port de passage et le développement à l'ère industrielle d'activités plus diversifiées : la pêche, le cabotage, le long-cours, les industries péri-portuaires. Les mutations techniques de la navigation à vapeur et le poids de la concurrence des autres ports - Boulogne et Dunkerque - rythment l'intensification des échanges et l'amélioration des infrastructures tandis que l'économie urbaine est bouleversée par l'introduction précoce de l'industrie des tulles et dentelles mécaniques.