Les douze essais de ce livre explorent la manière dont des auteurs chrétiens percevaient ceux qu'ils appelaient les " Sarrasins ", entre le IXe et le XIVe siècle. À une époque où le monde arabe était plus riche, plus puissant et plus lettré que l'Europe latine, les Sarrasins provoquaient à la fois la fascination, l'envie et la peur. Cette ambivalence est montrée par des traités polémiques s'attaquant à la religion rivale, par le récit de tensions quotidiennes là où musulmans et chrétiens cohabitent mais aussi par l'évocation d'un orient onirique, où se trouvent des princes qui sont des modèles de la chevalerie et de la largesse.
L'anti-hagiographie d'Embricon de Mayence : la Vita Mahumeti
Un cadavre mutilé : le déchirement polémique de Mahomet
Rhétorique, polémique et l'art de la calomnie : la représentation de Mahomet en Espagne chrétienne au XIIIe siècle
Le baptême du roi " païen " dans les épopées de la Croisade
Miroir de la chevalerie : Saladin dans l'imaginaire européen médiéval
Veneratio Sarracenorum : dévotion commune entre musulmans et chrétiens selon Burchard de Strasbourg, ambassadeur de Frédéric Barberousse auprès de Saladin (v. 1175)
" Les philosophes sarrasins se moquent de l'islam en secret "
Barrières de haine et de mépris : la polémique anti-islamique de Pedro Pascual
Affreux vacarme : sons de cloches et voix de muezzins dans la polémique interconfessionnelle en péninsule ibérique
Reliques et païens : la naturalisation des martyrs de Cordoue à Saint-Germain (IXe siècle)
" Cel Sarrazins me semblet mult herite " : l'hétérodoxie de l'autre comme justification de conquête (XIe-XIIIe siècles)
Porter la Bonne Parole auprès de Babel : les problèmes linguistiques chez les missionnaires mendiants, XIIIe-XIVe siècles
Les douze essais de ce livre explorent la manière dont des auteurs chrétiens percevaient ceux qu'ils appelaient les " Sarrasins ", entre le IXe et le XIVe siècle. À une époque où le monde arabe était plus riche, plus puissant et plus lettré que l'Europe latine, les Sarrasins provoquaient à la fois la fascination, l'envie et la peur. Cette ambivalence est montrée par des traités polémiques s'attaquant à la religion rivale, par le récit de tensions quotidiennes là où musulmans et chrétiens cohabitent mais aussi par l'évocation d'un orient onirique, où se trouvent des princes qui sont des modèles de la chevalerie et de la largesse.