Les problèmes posés par l'utilisation des progrès de la biologie et de la génétique et les débats qui ont suivi ont abouti aux lois "bioéthiques". Les divers développements sur le statut du corps humain prennent un aspect nouveau avec le processus de "réification" qui fait que le corps humain est devenu en quelques années un gisement de matières premières souvent en situation de rareté. Dans ce contexte, la définition des droits de l'être humain sur son corps prend son importance. Droit de propriété ? Droit de la personnalité ? L'exercice de ces droits peut-il être limité dans l'intérêt général, de santé publique, d'ordre public ? Cette réflexion, présentée dans le présent ouvrage, est nourrie de nombreuses références de jurisprudence française, américaine ou anglaise.