Georges Magnane : la plume et le sport

Thomas BAUER
Résumé
" Le premier héros que je rencontrai hors d'un livre était coureur cycliste. " C'est par ces mots que Georges Magnane introduit son roman Les Hommes forts, publié à la NRF, en 1942. Il y évoque sa rencontre avec le sport et, en filigrane, sa fascination inaltérable pour les corps robustes que l'on croise à travers l'athlétisme, le rugby, l'aviron ou la lutte. Né en 1907 à Neuvic-Entier en Haute-Vienne, dans un petit hameau où la vie était rythmée par les saisons et les travaux agricoles, René Catinaud – de son vrai nom – réalise un beau parcours scolaire et décroche, après des études à Paris et à Oxford, l'agrégation d'anglais. À la fin des années 1930, il se lance dans l'écriture de romans (L'Épée du roi, La Bête à concours, Gerbe Baude, Les Beaux Corps de vingt ans, e ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 23 mars 2015
ISBN 9782915271935
EAN-13 9782915271935
Référence 118533-44
Nombre de pages de contenu principal 390
Format 14.8 x 21 x 2.8 cm
Poids 505 g

Avant-propos. Questions à Bernard-Henri Lévy

Thomas Bauer – Introduction : Le sportif au livre

Liste des abréviations

Le sociologue du sport
Paul Dietschy – Sociologie du sport de Georges Magnane : une source pour l'histoire du sport ?
Jean-Paul Callède – Georges Magnane ou le nouvel élan de la sociologie du sport en France ;
Sylvain Aquatias – Le sport entre jeu et travail : une relecture sociologique de Georges Magnane ;
Michaël Attali – Entre correspondant et sociologue : la fascination militante d'un écrivain.

L'experience sportive
Tony Froissart – Magnane et le culte de la force paysanne ;
Serge Vaucelle – Georges Magnane ou l'expérience de l'athlétisme ;
Joris Vincent – Georges Magnane rugbyman ?
Thomas Bauer – La figure de l'athlète.

Cahier iconographique

En temps de guerre
Patrick Clastres – Ni bêtes à concours ni hommes forts : les aveux politiques des romans  de Georges Magnane ;
Michael B. Holland – Blanchot, Magnane and "the chance of a rigorous language";
Sandra Gibouin – Écrire une fiction sur Oradour  selon Georges Magnane ;
Pascal Plas – La place de Georges Magnane dans les productions écrites se rapportant à Oradour ;
Thierry Ozwald – Les nouvelles de Georges Magnane : le jeune homme et la guerre.

Un regard ethnologique
Alexis Fredriksen – L'arche du passeur ;
Annick Jauer – Marseille dans L'Épée du roi ;
Antony Soron – Les Chers Collègues (1963) : impressions " scolaire couchant " ;
Yan Hamel – L'Amérique de l'ennui ;
Tim Morris – Magnane as Translator.

Jean Durry – Epilogue : Georges Magnane encyclopédique

Bibliographie

Chronologie

Inventaire des archives

" Le premier héros que je rencontrai hors d'un livre était coureur cycliste. " C'est par ces mots que Georges Magnane introduit son roman Les Hommes forts, publié à la NRF, en 1942. Il y évoque sa rencontre avec le sport et, en filigrane, sa fascination inaltérable pour les corps robustes que l'on croise à travers l'athlétisme, le rugby, l'aviron ou la lutte. Né en 1907 à Neuvic-Entier en Haute-Vienne, dans un petit hameau où la vie était rythmée par les saisons et les travaux agricoles, René Catinaud – de son vrai nom – réalise un beau parcours scolaire et décroche, après des études à Paris et à Oxford, l'agrégation d'anglais. À la fin des années 1930, il se lance dans l'écriture de romans (L'Épée du roi, La Bête à concours, Gerbe Baude, Les Beaux Corps de vingt ans, etc.) dans lesquels il revient sur sa jeunesse en Limousin et son parcours de jeune lettré révolté, tout en s'inscrivant dans le sillon des écrivains sportifs (Cravan, Giraudoux, Morand, Prévost, Kessel, Montherlant). Peu à peu, il expérimente ses talents dans le cinéma comme scénariste et critique, le théâtre, la sociologie du sport, dont il est un des pionniers en France, mais aussi la traduction de célèbres auteurs américains tels Hemingway, Nabokov, Capote, Roth et Updike. Pour autant, cette boulimie d'activités, dont témoignent ses correspondances et relations avec divers écrivains (Jean-Paul Sartre, Raymond Queneau, Louis Aragon, Jules Romains, Daniel-Rops, Maurice Nadeau) ou ceux qui l'ont accueilli au CNRS (Georges Friedmann, Joffre Dumazedier, Roland Barthes, Edgar Morin), n'a-t-elle pas été préjudiciable à l'évolution de sa carrière et à sa notoriété? Son parcours si éclectique n'est-il pas le reflet d'un homme partagé et constamment tiraillé entre la plume et le sport? Écrivain oublié, traducteur resté dans l'ombre, acteur modeste de l'histoire du sport, Georges Magnane mérite, aujourd'hui, qu'on lui rende hommage.Thomas Bauer est maître de conférences de l'université de Limoges et membre du jury de l'association des écrivains sportifs. Ses travaux, au carrefour de l'histoire et de la littérature, portent sur l'expérience sportive de l'écrivain. Il a publié de nombreux articles sur ces questions ainsi qu'un ouvrage consacré à La Sportive dans la littérature française des Années folles (Presses Universitaires du Septentrion, 2011).

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