Face à la montée du nationalisme amenant sur les gradins des stades des foules délirantes engagées dans le combat que se livrent les représentants de leur camp, comment rester insensible au décalage entre ce à quoi aspirent les vrais sportifs de la fin du siècle et ces pratiquants dont la foi plonge ses racines dans un sacré désuet ? On ne peut plus accepter aujourd'hui que le stade soit ce sanctuaire coubertinien "réservé au seul athlète consacré, purifié". Des athlètes que l'on paie largement pour dispenser des spectacles de qualité où la performance l'emporte sur la dévotion patriotique, concourent maintenant aux Jeux.
Face à la montée du nationalisme amenant sur les gradins des stades des foules délirantes engagées dans le combat que se livrent les représentants de leur camp, comment rester insensible au décalage entre ce à quoi aspirent les vrais sportifs de la fin du siècle et ces pratiquants dont la foi plonge ses racines dans un sacré désuet ? On ne peut plus accepter aujourd'hui que le stade soit ce sanctuaire coubertinien "réservé au seul athlète consacré, purifié". Des athlètes que l'on paie largement pour dispenser des spectacles de qualité où la performance l'emporte sur la dévotion patriotique, concourent maintenant aux Jeux.