Si les historiens admettent que les " privations " ont joué un rôle dans la montée des oppositions au régime de Vichy, ils délaissent souvent les victimes de la " famine lente ". Cet ouvrage tente d'identifier tous ceux qui, dans la France occupée, sont morts de faim, de froid, mais aussi de pathologies afférentes à la dénutrition. Parce que, trop isolés ou trop fragiles, ils n'avaient pas les moyens de remporter cette épuisante " course aux calories " à laquelle il fallait se livrer pour survivre.