Ce qui est frappant dans cette moisson de nuages, c'est l'intention descriptive des poètes et des peintres, comme des mathématiciens et des philosophes : la poésie n'est pas le domaine du flou et de l'à-peu-près. Le nuage, si souple et si changeant peut nous terrifier comme nous séduire. Il fait évidemment partie de notre imaginaire commun ; apte aux formes les plus diverses, les plus subtiles et les plus grotesques. Comme l'écrit Sénèque : " Personne n'est à ce point engourdi, stupide et courbé vers la terre pour ne pas relever la tête vers le ciel et se redresser avec toute son âme, surtout quand il y voit briller quelques merveilles neuves " (Q.N. VII,1).
Ce qui est frappant dans cette moisson de nuages, c'est l'intention descriptive des poètes et des peintres, comme des mathématiciens et des philosophes : la poésie n'est pas le domaine du flou et de l'à-peu-près. Le nuage, si souple et si changeant peut nous terrifier comme nous séduire. Il fait évidemment partie de notre imaginaire commun ; apte aux formes les plus diverses, les plus subtiles et les plus grotesques. Comme l'écrit Sénèque : " Personne n'est à ce point engourdi, stupide et courbé vers la terre pour ne pas relever la tête vers le ciel et se redresser avec toute son âme, surtout quand il y voit briller quelques merveilles neuves " (Q.N. VII,1).