La tradition des études de village, que des amateurs d'histoire locale redécouvrent et réinventent aujourd'hui, s'est constituée au cours du XIXe siècle. C'est au début du règne de Louis-Philippe que furent réalisées les premières monographies de commune rurale. Cette formule rencontra un vif succès. Sous la Troisième République, des milliers d'érudits locaux consacraient leurs loisirs à étudier l'histoire, le folklore et les traditions des villages. Ils tentèrent de jeter les bases d'une nouvelle territorialité, fondée sur la connaissance du patrimoine et de l'histoire des petites patries villageoises. En développant chez les agriculteurs un patriotisme de clocher, ils s'efforcèrent de les enchaîner à leur terroir.
La tradition des études de village, que des amateurs d'histoire locale redécouvrent et réinventent aujourd'hui, s'est constituée au cours du XIXe siècle. C'est au début du règne de Louis-Philippe que furent réalisées les premières monographies de commune rurale. Cette formule rencontra un vif succès. Sous la Troisième République, des milliers d'érudits locaux consacraient leurs loisirs à étudier l'histoire, le folklore et les traditions des villages. Ils tentèrent de jeter les bases d'une nouvelle territorialité, fondée sur la connaissance du patrimoine et de l'histoire des petites patries villageoises. En développant chez les agriculteurs un patriotisme de clocher, ils s'efforcèrent de les enchaîner à leur terroir.