Fondé sur des monuments funéraires, cet ouvrage s'inscrit dans l'histoire sociale des trois premiers siècles de l'Empire romain. Il définit ce que représente l'épitaphe en tant que monument du souvenir, support d'informations entre les vivants et les morts et en conséquence véhicule de la mémoire. Plus de 700 attestations d'un vocabulaire spécifique de la parenté (alumnus, genitor, nepta, etc.) et de la famille nucléaire (pater, mater, frater, soror, etc.) sont étudiées selon trois axes : la construction du souvenir, la mémoire affichée, le miroir qu'elle offre pour soi-même et pour les autres. À ce corpus s'ajoutent 51 arbres généalogiques (stemmata) et une cinquantaine de photographies de monuments. Avec une préface de Patrick Le Roux.
Le vivant ou le mort : le moment du choix de l'inscription
L'ampleur de la commémoration : unique ou multiple
Des memoriae bien ordonnées
Mémoire privée, mémoire publique ? La mémoire affichée
L'identité par la parenté
L'identité par la culture : mémoire classique, mémoire des origines ?
Stéréotypes familiaux, stéréotypes sociaux
Stéréotypes affectifs et moraux : la laudatio, miroir social et familial
Au miroir de soi, au miroir des autres
Texte, image, archéologie : jeux du double ?
Le fosterage l'autre parenté
Une société en pierre
Fondé sur des monuments funéraires, cet ouvrage s'inscrit dans l'histoire sociale des trois premiers siècles de l'Empire romain. Il définit ce que représente l'épitaphe en tant que monument du souvenir, support d'informations entre les vivants et les morts et en conséquence véhicule de la mémoire. Plus de 700 attestations d'un vocabulaire spécifique de la parenté (alumnus, genitor, nepta, etc.) et de la famille nucléaire (pater, mater, frater, soror, etc.) sont étudiées selon trois axes : la construction du souvenir, la mémoire affichée, le miroir qu'elle offre pour soi-même et pour les autres. À ce corpus s'ajoutent 51 arbres généalogiques (stemmata) et une cinquantaine de photographies de monuments. Avec une préface de Patrick Le Roux.