L'étude des mouvements commémoratifs donne une idée des représentations des contemporains sur la guerre. L'attitude des populations de la Marne et de la Sarthe est ici comparée, leur situation par rapport au combat s'inversant en 1870-1871 et 1914-1918. À travers les formes commémoratives les plus diverses, leur sortie de guerre s'effectue à des rythmes différents, d'autant que la mort des soldats s'inscrit dans deux modes d'explication successifs : l'un guerrier, l'autre pacifiste né de l'horreur des tranchées. Là se trouve peut-être la source de la passivité des Français dans les années trente face à l'éventualité d'une nouvelle guerre.
Deuil et traumatisme, la mort de masse et la personnalisation du deuil
Aux sources du traumatisme, pertes et désordres causés par la guerre
Qu'est-ce qu'un traumatisme de guerre ?
La démobilisation des " Morts pour la France "
Deuil personnel et mémoire privée
Traumatisme et commémoration nationale, le monument, objet de transfert
Les monuments de la " Glorieuse défaite "
Les monuments communaux
Du monument régimentaire au monument national
Les limites de l'appropriation d'un cadre culturel national, l'exemple des nécropoles nationales
Mémoire, traumatisme, violence, l'interface guerre-paix dans les rites et les mots
Les structures d'une culture guerrière
La déprise de la violence par les rituels et les mots 1919-1924
D'une société guerrière à une société pacifiste 1924-1939
La cristallisation des représentations lors des entrées en guerre, mémoire et acceptation du recours à la violence
L'étude des mouvements commémoratifs donne une idée des représentations des contemporains sur la guerre. L'attitude des populations de la Marne et de la Sarthe est ici comparée, leur situation par rapport au combat s'inversant en 1870-1871 et 1914-1918. À travers les formes commémoratives les plus diverses, leur sortie de guerre s'effectue à des rythmes différents, d'autant que la mort des soldats s'inscrit dans deux modes d'explication successifs : l'un guerrier, l'autre pacifiste né de l'horreur des tranchées. Là se trouve peut-être la source de la passivité des Français dans les années trente face à l'éventualité d'une nouvelle guerre.