Liban la guerre et la mémoire

Aïda KANAFANI-ZAHAR
Date de publication
6 juin 2011
Résumé
Déclenchée en 1975, la guerre du Liban s'est achevée en 1990. Face à l'" oubli officiel ", une culture civile de la mémoire s'est déployée. Recueillis dans trois villages de cette région entre 2000 et 2004, des récits témoignent des massacres, du déplacement forcé, des violences sur les maisons et les terres. Ils expriment les tensions autour de la question de la responsabilité : est-elle individuelle, communautaire, celle d'une tierce partie ? Le récit de mémoire s'est avéré un genre de réflexion à part entière et un acte politique : réclamer une société pacifiée, revendiquer une nation intégrée qui transcende les particularismes et dénoncer l'incurie des autorités publiques en matière d'aides pour retravailler la terre. Avec une préface d'Antoine Garapon.
FORMAT
Livre broché
18.00 €
Ajout au panier /
Actuellement Indisponible
Date de première publication du titre 6 juin 2011
ISBN 9782753513389
EAN-13 9782753513389
Référence R1182-53
Nombre de pages de contenu principal 260
Format 15.5 x 24 x 0 cm
Poids 415 g

Préface d'Antoine Garapon
 

La construction de l'oubli

  • La " violence milicienne " : dislocations et disparitions
  • Système socio-confessionnel libanais et formes de l'oubli
  • La réconciliation du Mont Liban. Un processus de pacification et d'indemnisation

Une culture civile de la mémoire

  • Les familles des disparus : la vérité au cœur de la mémoire
  • La mobilisation de 2007-2008 : l'engagement civil pour la mémoire

Des récits de mémoires (2000-2004)

  • La parole et la mémoire
  • La mémoire de la violence : arrachement et enfermement
  • La maison quittée, détruite
  • La mémoire entre hier et aujourd'hui
  • Aujourd'hui, la terre. Recompositions
Déclenchée en 1975, la guerre du Liban s'est achevée en 1990. Face à l'" oubli officiel ", une culture civile de la mémoire s'est déployée. Recueillis dans trois villages de cette région entre 2000 et 2004, des récits témoignent des massacres, du déplacement forcé, des violences sur les maisons et les terres. Ils expriment les tensions autour de la question de la responsabilité : est-elle individuelle, communautaire, celle d'une tierce partie ? Le récit de mémoire s'est avéré un genre de réflexion à part entière et un acte politique : réclamer une société pacifiée, revendiquer une nation intégrée qui transcende les particularismes et dénoncer l'incurie des autorités publiques en matière d'aides pour retravailler la terre. Avec une préface d'Antoine Garapon.

Recommandations