L'UNR puis l'UDR n'ont pas rassemblé les différents affluents du fleuve gaulliste et c'est une multitude de mouvements, associations, comités, amicales et réseaux qui font la constellation gaulliste de 1958 à 1976. Sa direction nationale et son groupe parlementaire connaissent un profond rajeunissement au tournant des années soixante-dix. Le choc de l'élection présidentielle de 1974, provoqué par l'élimination de J. Chaban-Delmas, est le signe du malaise qui règne dans les rangs d'une UDR moribonde. J. Chirac rassemble alors le petit monde des compagnons et donne naissance au RPR, qui marque l'entrée dans l'arène électorale de quelques cadets passés par l'UDR-Jeunes comme N. Sarkozy.
Le retour des mouvements gaullistes dans l'arène politique (1957-1958) : culture de la clandestinité et regain de l'action
L'Association nationale pour le soutien de l'action du général de Gaulle : un bastion d'inconditionnels
L'Union pour la nouvelle République (UNR) : organisation et pratiques du pouvoir
Crises et ruptures du compagnonnage gaulliste : des lendemains qui déchantent ?
L'UNR-UDT de 1965 à la veille des élections législatives de 1967 : une citadelle menacée
L'année 1967 et la famille gaulliste : vers l'après-de Gaulle
Le maquis des clubs gaullistes : essai de typologie à la fin des années soixante
Itinéraires des députés du groupe parlementaire gaulliste de 1958 à 1976
Les tribulations des gaullistes de gauche : entre atomisation groupusculaire et tentatives de recomposition partisane
Les gaullistes dans la tourmente de mai-juin 1968 : un noyau affaibli, des organisations périphériques renforcées
Georges Pompidou, Jacques Chaban-Delmas et le secrétariat général de l'udr (1969-1972)
L'Union des démocrates pour la République (UDR) de 1972 à 1974 : entre crispation idéologique et dérive conservatrice
La famille gaulliste de 1974 à 1976 : des chemins sinueux entre divisions et rassemblement
L'UNR puis l'UDR n'ont pas rassemblé les différents affluents du fleuve gaulliste et c'est une multitude de mouvements, associations, comités, amicales et réseaux qui font la constellation gaulliste de 1958 à 1976. Sa direction nationale et son groupe parlementaire connaissent un profond rajeunissement au tournant des années soixante-dix. Le choc de l'élection présidentielle de 1974, provoqué par l'élimination de J. Chaban-Delmas, est le signe du malaise qui règne dans les rangs d'une UDR moribonde. J. Chirac rassemble alors le petit monde des compagnons et donne naissance au RPR, qui marque l'entrée dans l'arène électorale de quelques cadets passés par l'UDR-Jeunes comme N. Sarkozy.