Les Affections sociales

Frédéric BRAHAMI
Date de publication
13 mai 2008
Résumé
En se penchant sur les affections sociales, le présent ouvrage entend d'abord éviter l'écueil que constituent ces deux abstractions trop commodes que sont " l'individu " et " la société ", indûment considérées comme des instances premières, des principes à partir desquels la réalité humaine et sociale devrait être pensée. En dehors des relations qui leur donnent sens et pertinence, les termes ne sont rien ; c'est pourquoi les textes présentés ici partent tous des affections, de leur milieu, de leur épaisseur et de leur opacité, pour envisager leur déploiement dans la société, l'État ou encore les esprits des individus. Il s'agit donc de partir de la relation - les affections sociales étant de pures relations - pour déterminer concrètement les termes qu'elles relient, et ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
17.00 €
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Date de première publication du titre 13 mai 2008
ISBN 9782848672151
EAN-13 9782848672151
Référence 112285-39
Nombre de pages de contenu principal 368
Format 14.8 x 21 x 1.6 cm
Poids 371 g

Arnaud Macé — L'édification platonicienne de la philosophie politique comme partie de la science de la nature

Valéry Laurand — Sénèque et l'organisation politique des affections sociales

Sophie Peytavin — D'un discours ambigu sur les affections sociales à L'essai de la douceur comme affection civique

Nicolas Israël — L'imitation des affects

Marianne Lagueunière — Les affections sociales chez Pascal et Nicole

Claude Gautier — Sympathie, affects et lien social

Gabrielle Radica — La pitié chez Rousseau

Frédéric Brahami — Les mutations du sentiment. Autour de la Révolution française

Barbara Stiegler — Critique de la compassion

Stéphane Haber — Une sollicitude sans affects. Heidegger et la question du Fürsorge

Guillaume Garreta — De quoi parlent les jugements de valeur ?

Frédéric Keck — L'assurance contre la crainte dans les sociétés primitives

Sandra Laugie — L'objet de mon affection

 

En se penchant sur les affections sociales, le présent ouvrage entend d'abord éviter l'écueil que constituent ces deux abstractions trop commodes que sont " l'individu " et " la société ", indûment considérées comme des instances premières, des principes à partir desquels la réalité humaine et sociale devrait être pensée. En dehors des relations qui leur donnent sens et pertinence, les termes ne sont rien ; c'est pourquoi les textes présentés ici partent tous des affections, de leur milieu, de leur épaisseur et de leur opacité, pour envisager leur déploiement dans la société, l'État ou encore les esprits des individus. Il s'agit donc de partir de la relation - les affections sociales étant de pures relations - pour déterminer concrètement les termes qu'elles relient, et retrouver, éventuellement, l'individu et la société, dans leur teneur concrète. Le parcours proposé, de Platon aux doctrines actuelles du care, montre, derrière la richesse et la variété offertes par chaque figure philosophique abordée, l'unité d'un problème crucial, savoir celui qui noue le devenir de la psyché individuelle aux affections qui traversent et construisent le corps social.

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