Après ses compatriotes W. B. Yeats (1923), G. B. Shaw (1925) et S. Beckett (1969), Seamus Heaney vient de recevoir le prix Nobel de littérature " pour une œuvre caractérisée par sa beauté lyrique et sa profondeur éthique, qui fait ressortir les miracles du quotidien et le passé vivant ".Il se penche ici sur le processus de sa propre création poétique dans un texte particulièrement révélateur, car son œuvre n'est pas seulement poésie, mais aussi " pensée sur la poésie et tentative pour définir le personnage du poète, dans un vaste mouvement où tout est étroitement lié, où créer est inséparable de la réflexion sur l'acte créateur ".On trouvera ensuite des articles de spécialistes de la littérature irlandaise et d'amoureux de la poésie qui tous s'appliquent à décrire la " ...
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Après ses compatriotes W. B. Yeats (1923), G. B. Shaw (1925) et S. Beckett (1969), Seamus Heaney vient de recevoir le prix Nobel de littérature " pour une œuvre caractérisée par sa beauté lyrique et sa profondeur éthique, qui fait ressortir les miracles du quotidien et le passé vivant ".Il se penche ici sur le processus de sa propre création poétique dans un texte particulièrement révélateur, car son œuvre n'est pas seulement poésie, mais aussi " pensée sur la poésie et tentative pour définir le personnage du poète, dans un vaste mouvement où tout est étroitement lié, où créer est inséparable de la réflexion sur l'acte créateur ".On trouvera ensuite des articles de spécialistes de la littérature irlandaise et d'amoureux de la poésie qui tous s'appliquent à décrire la " transition du monde des données aux mots de l'invention " et proposent un périple dans les confins de l'imagination de Seamus Heaney qui exprime son attachement à la terre d'Irlande dans la gestion, par exemple, du mythe nouveau de la tourbière, mais donne en même temps à sa poésie une perspective internationale. L'artiste qui reste le plus fidèle aux traditions locales est aussi le plus universel.