Cet essai traite par le biais de la liturgie, c'est-à-dire de l'aspect le plus public et le plus social de la religion, des rapports entre État et Église : dans le siècle des nationalités et de l'émergence des principes démocratiques, le destin du catholicisme était celui d'une religion plus centralisée et plus intransigeante, mais aussi plus universelle. La fin des particularismes diocésains et nationaux, par la réforme en profondeur des rites, relève donc d'une entreprise moderne qui, paradoxalement, présage l'idée d'une séparation entre le spirituel et le temporel.
Dom Guéranger et la construction d'une identité catholique
La polémique au service d'une mystique
La question liturgique en France
Une querelle d'église
Trois diocèses retardataires : Paris, Lyon, Besançon
Vox populi, vox dei
Cet essai traite par le biais de la liturgie, c'est-à-dire de l'aspect le plus public et le plus social de la religion, des rapports entre État et Église : dans le siècle des nationalités et de l'émergence des principes démocratiques, le destin du catholicisme était celui d'une religion plus centralisée et plus intransigeante, mais aussi plus universelle. La fin des particularismes diocésains et nationaux, par la réforme en profondeur des rites, relève donc d'une entreprise moderne qui, paradoxalement, présage l'idée d'une séparation entre le spirituel et le temporel.