Le paysage allégorique oscille entre deux pôles : un paysage mental, proprement " allégorique ", qui donne le cadre nécessaire à une figuration et à un déploiement de l'idée ; et un paysage naturel qui se fait miroir de l'âme, le paysage " symbolique " de la critique post-romantique. Si le premier pôle semble familier plutôt à l'époque médiévale, le second à l'âge romantique, il semble que les choses ne soient pas si tranchées. Notre appréhension du monde est toujours prédéterminée et médiatisée par des cadres de pensée et des textes ; inversement, les paysages allégoriques sont traversées par l'expérience physico-sensorielle du monde.
Le paysage allégorique oscille entre deux pôles : un paysage mental, proprement " allégorique ", qui donne le cadre nécessaire à une figuration et à un déploiement de l'idée ; et un paysage naturel qui se fait miroir de l'âme, le paysage " symbolique " de la critique post-romantique. Si le premier pôle semble familier plutôt à l'époque médiévale, le second à l'âge romantique, il semble que les choses ne soient pas si tranchées. Notre appréhension du monde est toujours prédéterminée et médiatisée par des cadres de pensée et des textes ; inversement, les paysages allégoriques sont traversées par l'expérience physico-sensorielle du monde.