L' Offense

Du " torrent de boue " à l'offense au chef de l'État
Jacqueline HOAREAU-DODINAU,Guillaume MÉTAIRIE
Date de publication
11 octobre 2010
Résumé
La notion d'offense est très mouvante, selon les époques, les lieux, les sociétés, les contextes juridiques ; le présent ouvrage a pour objet de s'interroger sur le traitement qu'on lui réserve à telle période, en tel endroit, sur tel ou tel fondement, selon telle ou telle forme. Faut-il à proprement parler venger l'offense, et dans ce cas entrer dans le cycle ininterrompu des vindictes de toutes sortes ?Faut-il plus particulièrement laver l'affront ? De préférence dans le sang, dont les vertus détergentes nous paraissent aujourd'hui sujettes à caution, mais qui ont inquiété, à maintes reprises, le pouvoir politique de l'ancienne France Faut-il plus sobrement et civilement réparer le faux pas, comme l'enseignent les usages d'un XIXe siècle victorien ?Faut-il enfin punir ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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Date de première publication du titre 11 octobre 2010
ISBN 9782842875237
EAN-13 9782842875237
Référence 113102-29
Nombre de pages de contenu principal 450
Format 16 x 24 x 2.7 cm
Poids 708 g

Jean-Pierre LEVET (université de Limoges) — Le champ sémantique de l'offense verbale et physique en grec. Éléments lexicaux, éthiques et juridiques puisés dans le corpus de Démosthène.
Gérard D. GUYON (université Montesquieu-Bordeaux IV) — À propos du sens pénal de la conception anthropomorphique de l'offense à Dieu dans le christianisme.
Dominique GAURIER (université de Nantes) — Le péché comme offense envers Dieu, ou envers les hommes, et son pardon par Dieu, ou par les hommes le " pouvoir des clés " dans les trois religions monothéistes.
Jacques PERICARD (université de Limoges) — Le sacrilège durant le haut Moyen Âge : Péché ou crime ?
Olivier GUILLOT (université de Paris IV) — En relisant les Annales de Flodoard. L'offense faite à Louis IV par Arnulf, comte de Flandre, pour avoir fomenté l'assassinat de Guillaume Longue Epée, princeps des Normands (943).
Dominique ALIBERT (Institut catholique de Paris) — L'offense faite à sainte Foy et à quelques autres : récits hagiographiques, images et structures seigneuriales.
Éric BOURNAZEL (université de Paris II) — Contra fas et jus. De l'offense à Dieu et aux hommes : les prétentions de Guillaume le Roux sur le royaume de France.
Esther DEHOUX (université de Poitiers) — L'attentat d'Anagni. Offense et affirmation de l'idéologie royale.
Maria Gigliola DI RENZO VILLATA (università degli Studi, Milan) — L'iniuria, entre religion morale et droit dans les sommes de casuistique italiennes des XIVe-XVIe siècles.
Annamaria MONTI (université Bocconi, Milan) — Quelques réflexions sur l'offensé et la justice pénale à l'Âge Moderne : Le cas du duché de Milan.
Christian CHEMINADE (Paris) — De l'offense au roi à l'offense à la Nation selon les parlementaires de 1763-1764.
Marie-Yvonne CREPIN (université de Rennes I) — Cris séditieux sous la Restauration : l'exemple d'un département breton.
Yvon LE GALL (université de Nantes) — Bertin et l'offense au roi (1829).
Renée MARTINAGE (université de Lille 2) — L'offense au roi (1830-1848), délit politique ou peccadille ?
Solange DE CARBONNIERES (université de Valenciennes) — Pavane pour une infraction défunte : L'offense à chef d'État étranger (1819-2004), entre théorie et pratique.
Caroline BOYER-CAPELLE (université de Limoges) — L'agent public face à l'offense : les solutions du droit public positif
Blandine CHELINI-PONT (université Paul Cézanne, Aix-marseille III) — La controverse actuelle sur la diffamation des religions (1999-2009)
Néji BACCOUCHE (université de Sfax) — L'offense : du droit musulman au droit positif tunisien.

La notion d'offense est très mouvante, selon les époques, les lieux, les sociétés, les contextes juridiques ; le présent ouvrage a pour objet de s'interroger sur le traitement qu'on lui réserve à telle période, en tel endroit, sur tel ou tel fondement, selon telle ou telle forme. Faut-il à proprement parler venger l'offense, et dans ce cas entrer dans le cycle ininterrompu des vindictes de toutes sortes ?Faut-il plus particulièrement laver l'affront ? De préférence dans le sang, dont les vertus détergentes nous paraissent aujourd'hui sujettes à caution, mais qui ont inquiété, à maintes reprises, le pouvoir politique de l'ancienne France Faut-il plus sobrement et civilement réparer le faux pas, comme l'enseignent les usages d'un XIXe siècle victorien ?Faut-il enfin punir, ou faire punir par voie judiciaire, en condamnant l'offenseur à payer des dommages et intérêts à l'offensé au terme de procès en diffamation ?Comment enfin traiter cette offense particulière qu'est l'offense à Dieu ? Comment la définir, l'inscrire dans le droit laïc ? Aujourd'hui encore, certains États répriment le blasphème ou l'injure à caractère religieux ; cependant, dans un cadre démocratique, il importe de concilier libertés d'opinion et de conscience ; la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'homme en témoigne en mesurant ses décisions à l'aune des spécificités nationales.

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