Au XVIIIe siècle, la France s'approvisionne abondamment dans les pays du Nord : bois, chanvre et goudron de la Baltique, tonnellerie de Poméranie, pêche de rogue de Norvège, graines de lin de Courlande, barres de fer suédois… Sa balance commerciale est pourtant positive grâce aux sels, aux vins et surtout des nouvelles marchandises coloniales. Or, la plupart des transactions passent par l'incontournable intermédiaire hollandais. Les explications sur l'absence des Français dans le Nord sont restées ce qu'elles étaient au XVIIIe siècle : ce travail essaie d'apporter quelques réponses nouvelles. Avec une préface de Gérard Le Bouëdec.
Le Nord, un élément essentiel du grand commerce européen
Le paradoxe du commerce français avec le Nord
Une réserve de munitions navales pour l'Occident
Des courants d'échanges naturels
Les contradictions de la politique française
Les produits stratégiques du Nord
Des autorités peu soucieuses d'économie
Les consuls au service de la navigation et du négoce
Le manque d'ambition du négoce français
L'absence de maisons françaises
Un monde négociant timoré ?
La solution la plus profitable
La stratégie du négoce étranger
Un commerce protégé, des réseaux structurés
Le contrôle des marchés du Nord par les puissances maritimes
Au XVIIIe siècle, la France s'approvisionne abondamment dans les pays du Nord : bois, chanvre et goudron de la Baltique, tonnellerie de Poméranie, pêche de rogue de Norvège, graines de lin de Courlande, barres de fer suédois… Sa balance commerciale est pourtant positive grâce aux sels, aux vins et surtout des nouvelles marchandises coloniales. Or, la plupart des transactions passent par l'incontournable intermédiaire hollandais. Les explications sur l'absence des Français dans le Nord sont restées ce qu'elles étaient au XVIIIe siècle : ce travail essaie d'apporter quelques réponses nouvelles. Avec une préface de Gérard Le Bouëdec.