La saisie d'une organisation musicale implique la mise en œuvre de mécanismes perceptifs et mnémotechniques d'une haute complexité qui ne sont pas sans rappeler ceux impliqués dans la compréhension du langage parlé. Toutefois, si l'on parvient aujourd'hui à cerner avec une relative précision les opérations nécessaires à la compréhension de phrases et de discours, il reste beaucoup plus mystérieux de formaliser comment un auditeur réussit à saisir une cohérence et une unité dans des œuvres musicales complexes et longues, néanmoins largement appréciées. Les expériences présentées ici contribuent à mieux comprendre le rôle joué par les connaissances (souvent implicites) des règles du système tonal dans la mise en relation des événements musicaux.
4e Rencontres internationales du Groupe d'études sur l'archéologie musicale de l'ICTM, Saint-Germain-en-Laye, 12 oct. 1990
La diversité des intérêts caractérise les contributions rassemblées ici : problématique des textes et des cultures sans écriture, reconstitution et expérimentation, iconographie et ethnographie, acoustique des salles et musicologie, présentation de nouveau matériel archéologique. Outre la section méthodologie, les textes sont classés par aires géographiques : archéologie gréco-romaine, orientale, extrême-orientale, précolombienne, préhistorique (européenne) et médiévale. Les articles abordent aussi bien l'étude de documents tangibles (authentiques comme les hochets de la civilisation lusacienne en Pologne, ou expérimentaux tels que la reconstitution d'orgue hydraulique datant du 1er siècle ou de lyres grecques) que des questions conceptuelles de méthode et d'interprétation.
L'informatique musicale a déjà une histoire. Depuis son origine, quasiment identique à celle de l'ordinateur, elle a developpé des techniques de synthèse de son, aidé à comprendre le fonctionnement de la perception, proposé des systèmes pour l'analyse et la construction de structures musicales, créé des outils pour la composition... Récemment est apparu un courant nouveau : celui de la synthèse par "modèle physique" auquel on doit de nombreuses réalisations, depuis les premiers algorithmes de simulation d'objets vibrants vers la fin des années 70, jusqu'aux circuits intégrés spécialisés bientôt disponibles, en passant par des machines étudiées pour la simulation physique en temps-réel. Essentiellement attaché à la production du phénomène sonore dans les systèmes musicaux informatiques, il annonce véritablement une mutation dans la manière même d'envisager le rôle de l'ordinateur dans le processus général de représentation et de création.
Plus de quatre-vingts intervenants donnent la parole à toutes les interrogations que posent les rapports de la musique et de nos sociétés : musique et politique, musique et démocratie, institutions, métiers et marchés, chanson et révolution, genres et signification sociale...
L'ouvrage étudie les instruments à cordes pincées, principalement rencontrés en Inde, ayant la particularité de posséder un chevalet qui offre une surface de contact importante avec la corde. Ce dispositif entraîne des modifications dans la vibration de celle-ci, dont la nature et l'importance sont d'abord fonctions du profil (rayon de courbure, orientation) de cette surface.