Rédigé par des géographes africains et d'anciens doctorants de l'Université Bordeaux III enseignant à l'Université de Ouagadougou, l'ouvrage porte sur différents aspects de la vie urbaine à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Y sont abordés notamment les relations existant entre la croissance démographique et l'organisation et l'évolution de l'espace urbain ; les transports urbains ; les transformations de l'espace rural entourant la capitale, transformations dues au développement de l'agglomération urbaine ; des problèmes sociaux comme la prostitution, le sida, le travail des enfants.
L'ouvrage offre le recensement d'un très grand nombre de documents (feuillets, articles, mémoires, livres) traitant de la vaste région des Orients boliviens. Chaque texte retenu est assorti de mots-clés et accompagné d'une notice qui en résume le contenu, l'enrichit par des références complémentaires et en fait la critique. Cet outil bibliographique est à ce jour unique, depuis l'épuisement de son homologue élaboré en 1968 par l'ingénieur-géographe Muñoz–Reyes.
Ces études sur l'économie d'un État enclavé d'Afrique occidentale fournissent un éclairage récent sur le Burkina Faso. La culture du coton, source importante de devises, les cultures irriguées, activité traditionnelle en pays sahélien, l'élevage omniprésent, l'industrialisation où le poids de l'enclavement se ressent le plus lourdement et les transports sont étudiés par cinq chercheurs du Burkina Faso.
Signatures sociales, paysages et évolution des milieux dans les montagnes d'Afrique centrale (Cameroun et Tchad)
On entend par signatures sociales la manière dont les groupes humains affichent leur organisation et leur gestion de l'espace. Et dans les montagnes d'Afrique centrale, chez les Komas des monts Alantika ou en pays Bamiléké, ces signatures peuvent être considérées comme des indicateurs de l'évolution des milieux. En effet, les milieux évoluent en régime d'homéostasie si les signatures restent en accord avec le fonctionnement de ces espaces ; et vers de véritables crises écologiques si interviennent de brutales mutations socio-économiques ou des glissements de médiance. Les traditionnelles explications de la pression démographique ou de la "faim de terre" ne suffisent pas à rendre compte de ces changements. En revanche, la pertinence et la fonctionnalité des médiances paysagères sont des précieux indices des types d'évolution des milieux et permettent de proposer aux crises écologiques des remèdes sociaux efficaces.
Au sommaire : E. Bandre, "Étude du village de Koumestenga, province de Namentenga" ; E. Bandre, "La dynamique du couvert végétal dans la région de Gboué, province de la Kossi, Burkina Faso" ; E.C. Da Dapola, "Croûtes de battance et micro-marches d'escalier" ; O. Nebie, "Les problèmes d'aménagement et de gestion des terroirs villageois dans le Sahel burkinabe" ; D.C. Sanou, "Ruissellement et érosion sur petits bassins des terroirs villageois dans le Sahel burkinabe" ; D.C. Sanou, "Connaissance des cuirasses au Burkina Faso".
L'un des aspects les plus originaux des hautes terres de l'Afrique des Grands Lacs tient à l'énorme extension des marais du Haut-Nil. Des étendues marécageuses ou lacustres, frangées de marais à papyrus, confèrent un caractère spécifique à ces régions amphibies. Le niveau de l'eau y monte en saison des pluies... D'immenses tourbières se sont aussi développées dans ces vallées mal drainées où sinuent les trains de méandres de cours d'eau qui se traînent à fleur de sol. Un grand nombre d'oiseaux migrateurs fréquentent ces lacs et marais leur donnant un grand intérêt écologique. Certains de ces marais ont été partiellement aménagés. Sur leurs bordures, les paysans ont, depuis longtemsp, édifié de hauts billons, sur lesquels ils pratiquent une agriculture vivrière fondée sur la patate douce et le sorgho, activité complémentaire de la polyculture qui entoure les Ingo dispersés sur les collines. L'élevage de la vache profite largement des bas-fonds humides...
D'abord petit poste colonial dont la fondation découle de la présence d'une voie fluviale de communication, Bangui, en devenant la capitale de la République Centrafricaine, pose le problème fondamental de son enclavement par rapport au reste du monde, mais aussi de l'isolement d'une capitale excentrée et mal reliée à son espace national. Également point de contact entre deux civilisations, elle présente un manque d'homogénéité entre une ville moderne héritière de la "ville blanche" et les quartiers populaires.
Cet espace des Hautes Terres, à l'habitat dispersé et à la densité de population très forte, appartient à une civilisation rurale reposant sur une trilogie (polyculture vivrière, bananeraie à bière, élevage de bovins et, depuis ce siècle, caféière familiale). Le Rwanda, le Kili et le Burundi, à plus de mille kilomètres du port océanique le plus proche, souffrent d'un enclavement qui gêne l'éclosion d'une économie moderne. L'intensification de la production agricole entraîne une érosion de plus en plus généralisée.
D'une économie de type autarcique, les Sénoufo (le troisième groupe numérique du Mali) sont passés à une agriculture dégageant des surplus commercialisables réguliers, modification accompagnée de mutations, aussi bien sur le plan des techniques et de l'aménagement du terroir que dans le domaine de l'économie et de la société.
L'examen des conditions dans lesquelles les gisements se présentent, l'historique de l'exploitation et l'analyse des contraintes pesant sur le domaine minier font le point sur l'activité minière au Rwanda. L'auteur étudie ensuite les techniques de production et les effets induits par l'activité minière sur la main-d'œuvre, ses revenus, les paysages et l'aménagement régional. Il analyse enfin les causes de la faillite de l'industrie minière et s'interroge sur son avenir.