Conservé à la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, l'herbier Benoit n'est que rarement exposé. Pour rendre accessible à un large public un fragment de cette oeuvre, quatre-vingts plantes ont été sélectionnées pour constituer le douzième volume de la collection. Le choix a porté sur les plantes comestibles, les textes qui les accompagnent donnant en effet souvent des indications précieuses sur leur utilisation dans l'alimentation ou l'élaboration de boissons. Nul doute que l'amateur averti ou le simple curieux sera heureux de découvrir un échantillon esthétique et gustatif de cette oeuvre magistrale.

Pionnier de l'affiche moderne, le Neuchâtelois Eric de Coulon est un des maîtres de l'affiche française et suisse durant l'entre-deux-guerres. Etabli à Paris, il est considéré alors par la critique publicitaire comme l'égal d'un Cassandre ou d'un Loupot.Pour ses commanditaires, il réalise de nombreux travaux allant du catalogue à l'annonce, en passant par les logos, l'illustration ou les décorations de vitrines. Par-dessus tout, il accorde une attention privilégiée à la lettre. Il acquiert une totale maîtrise de celle-ci qu'il transforme en image avec un art consommé du raccourci publicitaire. Son oeuvre a été quelque peu oubliée, il est temps d'en redécouvrir la grande richesse et l'originalité.

La Bibliothèque publique et universitaire possède une collection remarquable de livres de botanique. La présence de ce fonds s'explique par le rôle important que la botanique a joué dans la vie scientifique neuchâteloise. Introduite par le philosophe et naturaliste Louis Bourguet (1678-1742), mise à la mode par les herborisations de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), elle devient la discipline de prédilection des élites neuchâteloises.

Pendant soixante ans, Marcel North a marqué de son empreinte la scène littéraire et artistique neuchâteloise. Pour commémorer le centième anniversaire de la naissance de cet homme hors du commun, la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel a décidé de lui consacrer un livre où ont été retracées les grandes étapes de son parcours.

Les récits rassemblés dans cet ouvrage évoquent des voyages réalisés dans la plupart des grands pays d'Asie entre le XVIIe et le XIXe siècle. Ils ne représentent bien sûr qu'un échantillon des richesses de la BPUN dans ce domaine. Ils ont été choisis parmi beaucoup d'autres pour leur intérêt scientifique et la qualité de leurs illustrations.

Les débuts de la Bibliothèque de Neuchâtel s'inscrivent dans le mouvement de civisme et de philanthropie qui marque la fin des Lumières neuchâteloises. Grâce à ces apports, elle dispose aujourd'hui d'un riche fonds ancien d'une grande diversité documentaire où abondent les livres rares et précieux.

Pour mettre en lumière les modes alimentaires et les manières de table d'une nation, l'historien du XVIIIe siècle ne dispose pas d'un grand réservoir de documents significatifs. C'est donc à travers des mémoires, journaux, livres de raison ou des correspondances que ce livre fait revivre quelques mangeurs en Suisse, en France, en Angleterre, en Ecosse, en Italie et en Espagne.

Si favorable aux lettres, aux sciences et aux arts, le siècle des Lumières ne comble pas l'appétit des hommes, du moins celui des humbles. Ceux-ci connaissent une alimentation monotone, composée essentiellement de pain et de soupe. En revanche, dans les milieux aisés, la cuisine recourt aux produits de luxe, surtout exotiques, qui donnent accès aux saveurs de la grande cuisine bourgeoise.

Une des plus brillantes périodes de l'histoire intellectuelle neuchâteloise se déroule à la fin du siècle des Lumières. Pendant une vingtaine d'années, Neuchâtel est le point de mire de la communauté littéraire européenne. Si Neuchâtel suscite alors tant d'attrait, c'est à ses imprimeurs qu'elle le doit, et en particulier à la Société typographique de Neuchâtel.

Ce livre est un véritable parcours initiatique. De James Bruce à Livingstone, en passant par Mungo Park et Heinrich Barth, tous les grands noms de l'exploration africaine figurent dans cet opus. Il est destiné aux amateurs de beaux livres et des grands voyageurs.

En 1920, le Neuchâtelois Edouard Rott (1854-1924) décidait de léguer l'ensemble de son cabinet de travail à la Bibliothèque de la Ville de Neuchâtel. Le legs était d'importance. Outre des meubles, des gravures, des objets personnels et une riche collection de livres d'histoire diplomatique, il comprenait une série de quelque 400 recueils de copies de pièces manuscrites.Le fonds Rott restait mal connu des historiens et insuffisamment exploité. Jeune doctorant, préparant une thèse sur " Le Corps helvétique et les diplomates français à l'époque moderne " fondée pour l'essentiel sur les archives du diplomate-historien, Guillaume Poisson s'employa à relancer l'intérêt autour de ce vaste réservoir documentaire en invitant la direction de la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel à lui consacrer un livre.