Anonymes
Une exposition à la Collection de l'Art Brut Lausanne
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 9.0px Helvetica}p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 9.0px Helvetica; min-height: 11.0px} p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 10.0px Helvetica}p.p2 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 14.0px Helvetica}p.p3 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 50.0px Helvetica}span.s1 {font: 6.0px Helvetica}Cet ouvrage est la synthèse d'un projet global et pluridisciplinaire fruit d'une réflexion sur les anonymes et l'anonymat dans le champ de l'Art Brut et la société en général.Pour questionner ce thème sociétal de manière transversale, cette publication comprend trois volets: une exposition à la Collection d'Art Brut, sous le commissariat de Gustavo Giacosa, metteur en scène et curateur indépendant, et de Pascale Jeanneret, conservatrice à la Collection de l'Art Brut; une enquête auprès de chercheuses et chercheurs à l'Université de Lausanne, présentée sous la forme d'interviews, et un spectacle.Gustavo Giacosa a été trois ans en résidence d'artiste à l'Université de Lausanne, de 2018 à 2021, où il a exploré le sujet de l'anonymat auprès de plusieurs facultés. Dans le même temps, il a imaginé une écriture scénique pour le spectacle La Grâce, présenté à La Grange de Dorigny, et découvert nombre d'oeuvres anonymes en Italie et en Allemagne, parallèlement à la sélection de travaux opérée par Pascale Jeanneret dans les collections du musée lausannois.Les oeuvres d'Art Brut présentées dans le cadre de cette exposition ont été conçues par des auteurs autodidactes qui ne se considèrent pas comme des artistes. Certaines d'entre elles sont également issues de pratiques artisanales populaires. Cependant, si les contextes de production diffèrent, tous ces travaux, qui datent de la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, ont un point commun: avoir vu le jour dans des milieux très éloignés de l'art, comme les prisons ou les hôpitaux, où leurs auteurs étaient souvent privés de leur identité, alors réduite à un simple matricule.Certaines de ses productions orphelines sont conservées dans le fonds de la Collection de l'Art Brut ou au sein d'autres institutions muséales européennes, comme La Collection Prinzhorn, à Heidelberg, le musée d'ethnologie et d'anthropologie de Turin et celui d'anthropologie criminelle, également à Turin.
22.00€