Cet ouvrage est le quatrième de la collection "Microfinance contemporaine" ouverte par l'Association internationale de chercheurs francophones en microfinance (AICFM) crée en 2012 avec le soutien de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF). Cette association a pour but de faciliter les échanges – en français – entre chercheurs du Nord et du Sud sur la microfinance et les problèmes qu'elle soulève désormais.Le premier volume, La microfinance contemporaine: défis et perspectives, était issu de journées scientifiques organisées à Brazzaville. Le deuxième, La microfinance contemporaine: crises et mutations, des journées de Douala. Le troisième, La microfinance contemporaine: Le financement de la microfinance, des rencontres de Casablanca. Ce quatrième volume revient sur les journées qui se sont déroulées à l'université d'Abomey-Calavi (Bénin).Face aux défis que la microfinance doit relever, les contributions qui ont été retenues se structurent selon trois grands axes. Tout d'abord, un certain nombre d'entre elles font un état des lieux de la situation de la microfinance en Afrique subsaharienne, en précisant le contexte contemporain dans lequel elle s'inscrit, à savoir une sous-bancarisation et une évolution vers le microcrédit entrepreneurial, dans un contexte de numérisation des moyens de paiement. Ensuite, la performance des institutions de microfinance fait l'objet d'un examen particulier. Cette performance s'explique en comparaisons internationales par des facteurs institutionnels et réglementaires spécifiques à chaque pays, et entre institutions de microfinance sur leur capacité à mobiliser des fonds propres plutôt que des ressources externes. Enfin, un ensemble de contributions s'interrogent sur les nouvelles tendances observées dans le domaine de la microfinance, qui viennent alimenter des débats déjà anciens: le caractère innovant de la microfinance, en termes de public visé et de méthodes de recouvrement, le développement du paiement mobile en chine ou encore la surchauffe observée sur le marché de la microfinance et la complémentarité entre banques traditionnelles et IMF.
Quatrième ouvrage de la collection " Microfinance contemporaine " publiée sous l'impulsion de l'Association internationale des chercheurs francophones en microfinance (AICFM), ce volume reproduit les actes des journées qui se sont tenues à Saint-Louis au Sénégal.À travers trois thématiques – bouleversement lié aux politiques internationales, rôle des frontières, rôle de la microfinance dans la lutte contre la pauvreté –, les auteurs dressent un état des lieux de la microfinance à l'échelle mondiale grâce à des exemples riches et variés. Ainsi, ils nous invitent à nous intéresser, tour à tour, aux traditionnelles tontines puis à leur extension dans la sphère du numérique, à la finance islamique, aux relations entre les institutions et les établissements de microfinance au Mali, en Côte d'Ivoire ou même en Chine.
Cet ouvrage est le troisième d'une collection " Microfinance contemporaine " ouverte par l'Association internationale de chercheurs francophones en microfinance (AICFM) crée en 2012 avec le soutien de l'Agence universitaire de la francophonie (AUF). Cette association a pour but de faciliter les échanges – en français – entre chercheurs du Nord et du Sud sur la microfinance et les problèmes qu'elle soulève désormais.Le premier volume, La microfinance contemporaine: défis et perspectives, était issu de journées scientifiques organisées à Brazzaville. Le deuxième, La microfinance contemporaine: crises et mutations, des journées de Douala. Ce troisième volume reproduit les actes des journées qui se tenues à Casablanca et qui ont été consacrées cette fois au financement de la microfinance. Beaucoup d'institutions de toutes sortes accordent de petits crédits, de cette façon elles financent des activités plus ou moins informelles et des petites entreprises ou des micro-entreprises. Mais elles ne peuvent le faire que si elles disposent des ressources nécessaires, c'est-à-dire si, à leur tour, le plus souvent, elles empruntent.
L'intérêt pour le microcrédit et la microfinance ne faiblit pas depuis le sommet de Washington en 1996, depuis que l'ONU a déclaré 2005 l'année internationale du microcrédit, depuis que Muhammad Yunus a reçu le prix Nobel de la paix en novembre 2006. Les débats sont même plus nourris que jamais, avec la croissance accélérée que connaissent certaines institutions et les difficultés qui parfois en résultent. On oublie trop souvent que le secteur de la microfinance en est à ses débuts, c'est pour cela qu'il soulève tant de problèmes et suscite tant d'analyses. On se penche souvent sur l'impact social de la microfinance qui ne semble pas se concilier facilement avec les performances financières des institutions concernées. C'est cette dimension-là que privilégie cet ouvrage qui considère également la nouvelle activité que constituent les transferts de fonds ainsi que les relations qui deviennent parfois très étroites entre ces institutions et les banques. Les dimensions culturelle et sociale de la microfinance ne sont pas oubliées pour autant.Cet ouvrage, qui reprend certaines des communications présentées aux Journées scientifiques de Brazzaville en juin 2011, nous emmène au Bénin, au Mali, au Congo (celui de Brazzaville et celui de Kinshasa) ainsi qu'au Cameroun.