Le cheval du Limousin a toujours été doté d'une grande et très ancienne réputation, a toujours été décrit comme le prototype du cheval élégant et solide, vaillant au combat et parfaitement adapté à ses conditions de vie. Au fil des siècles, sa supériorité comme cheval de selle idéal pour l'écuyer, le propriétaire noble et l'officier de cavalerie légère a été soulignée et entretenue par tous les polygraphes équestres. Si l'importance prise par la voiture puis la disparition de la cavalerie ont fait chuter les effectifs, les chevaux de selle ne disparaissent pas pour autant du Limousin. Au travers des courses de plat et d'obstacles, qui ont débuté très tôt, de la chasse au sanglier et au loup, des challenges de tous niveaux que s'imposent les militaires, les chevaux limousins se retrouvent vite au centre des nouvelles activités appelées aujourd'hui sports équestres ou de loisir. C'est cette histoire que l'ouvrage retrace au travers de différentes contributions d'historiens.
Occupation du sol, monde laïc, espace cistercien. Recueil d'articles
L'ouvrage réunit une trentaine d'articles, à titre d'hommage posthume, du professeure Bernardette Barrière qui a consacré sa carrière à l'histoire du monde cistercien, notamment à travers le site d'Obazine, et à l'histoire et l'archéologie du Limousin médiéval. Il offre une approche unique de l'histoire du Limousin médiéval par la richesse des contributions regroupés autour de trois thèmes, l'occupation du sol, le monde laïc, et l'espace cistercien.
Un village au fond de sa vallée….? Oui, mais bien plus que cela : un village au prestigieux passé, aux magnifiques logis des 15e et 16e siècles rassemblés au pied des vestiges imposants d'une forteresse vicomtale.
Une économie politique du crédit à Paris, 1660-1870
Aujourd'hui les institutions de crédit vont de soi : qu'en était-il sous l'Ancien Régime qui ne possédait pas d'institutions financières modernes ? Paris, entre 1660 et 1870, est un laboratoire idéal pour répondre à la question : à la fois grand centre financier et lieu de tous les bouleversements qui marquent l'Europe d'alors. Or le crédit s'y développe grâce aux notaires qui favorisent sa diffusion bien au-delà d'une petite minorité masculine et riche. On est loin des schémas courants selon lesquels un système financier ne peut s'épanouir sans bourse et sans assemblée représentative forçant l'État à payer ses dettes. Mettant en œuvre une méthodologie neuve, le livre montre combien l'histoire influe sur l'évolution des marchés. Et, comme l'analyse du crédit à Paris renvoie aux attentes et aux représentations des acteurs – prêteurs ou emprunteurs –, elle permet aussi de mieux saisir en quoi ils contribuent à l'histoire, notamment lors de ces grands chocs que sont l'épisode de Law et, plus encore, la Révolution.
Le Limousin a été fortement partie prenante aux 12e et 13e siècles dans l'expansion de l'ordre cistercien en Aquitaine : on dénombre dans la région même et sur son pourtour immédiat quatorze monastères masculins et deux monastères féminins, regroupés pour l'essentiel derrière deux abbayes, Dalon et Aubazine. À cela se sont ajoutées trois nouvelles fondations au 17e siècle à Limoges et Tulle. Cet ouvrage, très abondamment illustré, bénéficie des travaux qui ont été effectués sur la plupart de ces maisons au cours des dernières années. Il est composé de trois parties. La première évoque les origines et les spécificités de ces abbayes limousines devenues cisterciennes dans la deuxième moitié du 12e siècle. La seconde présente manuscrits, vestiges lapidaires, objets de culte, objets de dévotion, objets de vie quotidienne retrouvés en fouille ; mettant en œuvre sources écrites, maquettes, cartes, fouilles archéologiques et prospections de terrain, elle souligne le rôle des moines cisterciens en matière de construction et d'aménagement du milieu naturel. Et la troisième partie propose un ensemble de dossiers documentaires offrant, pour chacun des vingt-et-un monastères retenus, l'inventaire des sources et de la bibliographie disponibles, ainsi qu'une mise au point sur les travaux, anciens ou récents, dont ils ont pu faire l'objet.
Tulle, cette cité qui depuis le 17e siècle voit s'élaborer toutes les hypothèses sur son origine sans qu'aucune à ce jour puisse être retenue, est connue pour sa cathédrale et son cloître. Pouvait-il en être différemment pour la ville déclarée siège épiscopal par le pape d'Avignon Jean XXII ? Grâce à un inventaire historique et archéologique, ce volume, très bien illustré, nous livre dans un style simple et agréable une des richesses du Limousin.