Les Procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts constituent une contribution essentielle à l'histoire des institutions artistiques françaises au XIXe siècle. Entre 1937 et 1943, Marcel Bonnaire, secrétaire administratif de l'Académie des beaux-arts, publiait en trois volumes une édition des procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts de 1795, date de création de l'Institut, à 1810, offrant ainsi aux historiens de l'art un précieux outil. C'est cette entreprise que Jean-Michel Leniaud, professeur honoraire à l'École des chartes et directeur d'études à l'École pratique des hautes études, s'est proposé de poursuivre, avec l'objectif de couvrir les années 1811 à 1871. Chacun des douze tomes publie les procès-verbaux des séances hebdomadaires de l'Académie des beaux-arts et celui de la séance publique annuelle, de même que les registres dans lesquels sont consignés les décisions relatives aux différents concours du grand prix de Rome. La lecture est facilitée par plusieurs index?: noms de personnes et de lieux, concepts, entrées du dictionnaire des beaux-arts de l'Académie, sujets du concours du grand prix et envois de Rome. Le présent volume couvre les années 1860 à 1864 et constitue l'ultime publication qui clôt la série.
Alors que l'on observe depuis une petite décennie un rapprochement entre plusieurs disciplines des sciences sociales pour étudier les lieux dédiés aux concerts, ceux de l'opéra, considérés le plus souvent sous l'angle unique de l'architecture monumentale, n'ont guère fait l'objet d'une telle approche. Or ces espaces méritent eux aussi d'être abordés de façon plurielle, en intégrant la complexité de problématiques liées à leur multiplicité et à leur inscription souvent particulière dans le paysage urbain. Le présent ouvrage se propose d'amorcer une réflexion sur les rapports entre pratiques socio-culturelles de l'art lyrique et transformation des espaces qui l'hébergent et le structurent, dans l'espoir de faire apparaître, sur le temps long, les dimensions matérielles et symboliques des lieux d'opéra.
Les procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts constituent une contribution essentielle à l'histoire des institutions artistiques françaises au XIXe siècle. Entre 1937 et 1943, Marcel Bonnaire, secrétaire administratif de l'Académie des beaux-arts, publiait en trois volumes une édition des procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts de 1795, date de création de l'Institut, à 1810, offrant ainsi aux historiens de l'art un précieux outil. C'est cette entreprise que Jean-Michel Leniaud, professeur à l'École des chartes et directeur d'études à l'École pratique des hautes études, s'est proposé de poursuivre, avec l'objectif de couvrir les années 1811 à 1871. Chacun des douze tomes publie les procès-verbaux des séances hebdomadaires de l'Académie des beaux-arts et celui de la séance publique annuelle, de même que les registres dans lesquels sont consignés les décisions relatives aux différents concours du grand prix de Rome. La lecture est facilitée par plusieurs index?: noms de personne et de lieu, concepts, entrées du dictionnaire des beaux-arts de l'Académie, sujets du concours du grand prix et envois de Rome.
L'activité d'architecte-bâtisseur contemporain de Viollet-le-Duc est souvent occultée par son action de restaurateur du patrimoine médiéval. Les chantiers, les projets et les écrits à ce sujet sont pourtant prolifiques, ce qui justifie pleinement une réflexion renouvelée sur ses travaux.De ses chantiers à ses projets avortés, de ses théories à la transmission de ses enseignements en la matière, cet ouvrage présente l'apport de Viollet-le-Duc à l'architecture domestique, à l'habitation de son temps, par le biais de treize contributions inédites abordant un aspect souvent oublié de son œuvre. Enrichissant la connaissance de l'architecture civile du XIXe siècle, cette réflexion dépasse les problématiques esthétiques pour faire valoir son esprit réformateur et témoigne définitivement, et contrairement à ce que ses restaurations diocésaines laissent présager, de ses préoccupations modernes et de son ancrage dans la société contemporaine.
Les procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts constituent une contribution essentielle à l'histoire des institutions artistiques françaises au XIXe siècle. Entre 1937 et 1943, Marcel Bonnaire, secrétaire administratif de l'Académie des beaux-arts, publiait en trois volumes une édition des procès-verbaux de l'Académie des beaux-arts jusqu'en 1810, offrant ainsi aux historiens de l'art un précieux outil. C'est cette entreprise que Jean-Michel Leniaud, professeur à l'École des chartes et directeur d'études à l'École pratique des hautes études, se propose de poursuivre, avec l'objectif de couvrir les années 1811 à 1871. Chacun des douze tomes publie les procès-verbaux des séances hebdomadaires de l'Académie des beaux-arts et celui de la séance publique annuelle, de même que les registres dans lesquels sont consignés les décisions relatives aux différents concours du grand prix de Rome. La lecture est facilitée par plusieurs index?: noms de personne et de lieu, concepts, entrées du dictionnaire des beaux-arts de l'Académie, sujets du concours du grand prix et envois de Rome.
Dans le système des beaux-arts, l'architecture, en tant qu'art utile, a toujours occupé une place singulière. Issue des arts du dessin, elle côtoyait sur un pied d'égalité la peinture et la sculpture dans les premières académies fondées par les humanistes de la Renaissance. Ces institutions connurent leur âge d'or au siècle des Lumières dans le domaine des sciences, des lettres et des arts. Les académies artistiques d'Europe se définissaient comme des cercles professionnels, des organes de consultation pour le pouvoir politique et des écoles visant à transmettre un certain nombre de principes esthétiques. Elles jouèrent un rôle crucial pour la structuration de la profession architecturale, l'établissement de normes théoriques et la diffusion de la pratique de l'expertise dans l'Europe classique. Cet ouvrage examine pour la première fois la manière dont ce modèle propre au monde occidental, si décrié à la fi n du XIXe siècle, a donné naissance dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à la profession moderne d'architecte et à une façon de concevoir l'art de bâtir qui est encore la nôtre.