Une femme qui tue les enfants d'un simple regard ; une poupée d'argile qui, au soir, part en emportant la voix d'une petite fille ; une tête qui parcourt les rues du Mayab en faisant fuir les passants ; un homme métamorphosé en animal nocturne chassé par les paysans – tels sont quelques-uns des contes et récits mayas que contient ce recueil. José Ic y retrouve la figure mythique du wáay, le sorcier déjà figuré sur les vases antiques, qui possède la faculté de se transformer en animal ; il présente le visage authentique de la Xtáabay, chantée par Antonio Mediz Bolio, une figure féminine que connaissent bien les campagnards ; il évoque les guérisseurs de morsures de vipère, précieux héritiers d'un savoir de plusieurs siècles. Une illustration originale vient accentuer le ...
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Prologue La femme sans tête La mystérieuse vieille du Mayab La femme marquée par la mort Porfiria marche sur les eaux Comment enlever une verrue Une belle femme-serpent Les vents mauvais du Mayab Le frère sans tête de l'ermitage Jalousie et furie de Yuum K'áax La véracité des songes La nourriture des vipères Le mystère des vipères La plus grande guérisseuse du Sud Une saveur de siècles Simplicité d'un guérisseur de l'Est Tuer une vipère Compassion maya Mon père allait être un wáay Le taureau noir de Tabi Le jmeen qui prit peur Pillage à l'église de Tabi La Vierge du cenote L'agresseur des alux Des alux à Uxmal L'alux qui a volé la voix d'une petite fille Les seigneurs de la nuit L'enseignement du xooch'
Notes de la traductrice Une nouvelle aurore, par Nicole GENAILLE Pour la lecture des passages en maya cités dans l'ouvrage Bibliographie Liste des illustrations Cartes
Une femme qui tue les enfants d'un simple regard ; une poupée d'argile qui, au soir, part en emportant la voix d'une petite fille ; une tête qui parcourt les rues du Mayab en faisant fuir les passants ; un homme métamorphosé en animal nocturne chassé par les paysans – tels sont quelques-uns des contes et récits mayas que contient ce recueil. José Ic y retrouve la figure mythique du wáay, le sorcier déjà figuré sur les vases antiques, qui possède la faculté de se transformer en animal ; il présente le visage authentique de la Xtáabay, chantée par Antonio Mediz Bolio, une figure féminine que connaissent bien les campagnards ; il évoque les guérisseurs de morsures de vipère, précieux héritiers d'un savoir de plusieurs siècles. Une illustration originale vient accentuer le caractère de témoignage vécu de ces textes qui font comprendre de l'intérieur une culture toujours bien vivante, pour autant que l'homme moderne sache la " lire " dans le monde qui l'entoure et la respecter.