La Bretagne offre une profusion de traits identitaires et jamais la revendication à l'autonomie régionale n'a été aussi forte. La traduction politique de toutes ces mutations y apparaît encore bien modeste. Doit-on en conclure qu'au cours des dernières décennies le culturel a pris le pas sur le politique ? Le mouvement breton est-il réduit au rôle de témoin, à défaut d'être acteur des évolutions sociales ? À travers cet essai, Michel Nicolas démontre qu'il n'en est rien et que de puissants leviers du changement sont à l'œuvre. Car l'irrésistible attrait de l'Europe offre des chances inédites.