Nouveaux actes sémiotiques, n° 48/1996

M. Renoue, Analyse sémiotique de la perception d'un objet naturel
Date de publication
1er janvier 1997
Résumé
Il s'agit ici d'une étude sémiotique de la lumière diffusée par les vitraux de Pierre Soulages dans l'abbatiale Sainte-Foy de Conques (Aveyron). L'auteur analyse cet objet naturel sous deux angles : la lumière comme objet modal (facteur de visibilité, ce qui rend visible le monde naturel) puis la lumière comme objet descriptif. La lumière de Conques est, comme nombre d'autres lumières au demeurant, particulière en ce qu'elle joue avec les limites de la sensibilité. L'ambiance lumineuse est peu saillante, à peine perceptible. Diffractée par le verre irrégulier des vitraux, la lumière ne se dirige pas dans l'espace suivant une direction précise, mais s'y répand ; elle n'apparaît pas sous la forme de rayons concentrés mais comme halo lumineux traversant l'espace. Elle gagn ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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ISSN 11467673
Date de première publication du titre 1er janvier 1997
ISBN 9782842870614
EAN-13 9782842870614
Référence NS048-29
Nombre de pages de contenu principal 78
Format 0 x 0 x 0 cm
Poids 150 g
Il s'agit ici d'une étude sémiotique de la lumière diffusée par les vitraux de Pierre Soulages dans l'abbatiale Sainte-Foy de Conques (Aveyron). L'auteur analyse cet objet naturel sous deux angles : la lumière comme objet modal (facteur de visibilité, ce qui rend visible le monde naturel) puis la lumière comme objet descriptif. La lumière de Conques est, comme nombre d'autres lumières au demeurant, particulière en ce qu'elle joue avec les limites de la sensibilité. L'ambiance lumineuse est peu saillante, à peine perceptible. Diffractée par le verre irrégulier des vitraux, la lumière ne se dirige pas dans l'espace suivant une direction précise, mais s'y répand ; elle n'apparaît pas sous la forme de rayons concentrés mais comme halo lumineux traversant l'espace. Elle gagne en saillance lorsque réfléchie par les murs roses et jaunes, elle se teinte légèrement de tons chauds dans le chœur et le transept. Elle est, peut-être plus que tout autre édifice roman, soumise au temps, à son écoulement comme à ses caprices. Cette étude nous invite donc à voir ; à voir en prenant tout notre temps.

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