Langage et société, n° 157/3-2016

Apprendre les langues. Jeux de pouvoir et enjeux identitaires
Chiara BEMPORAD
Date de publication
1er septembre 2016
Résumé
Ce numéro présente des questionnements touchant deux disciplines: l'enseignement des langues étrangères, et la sociolinguistique. Il pourra donc intéresser à la fois les enseignants de langues et les chercheurs en sciences du langage.La notion d'investissement dans l'apprentissage des langues développée par B. Norton (language investment) tend à remplacer celle de motivation, plus psychologisante. Apprendre des langues étrangères est alors envisagé, dans une perspective bourdieusienne, comme l'acquisition d'un capital symbolique, au sein d'une économie mondialisée de la connaissance. Les apprenants de langues rapportent les coûts en temps et en travail aux bénéfices symboliques qu'ils espèrent en tirer. Pour illustrer ce cadre théorique, des situations sociolinguistique ... Lire la suite
FORMAT
Livre broché
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ISSN 01814095
Date de première publication du titre 1er septembre 2016
ISBN 9782735120901
EAN-13 9782735120901
Référence LS157-40
Nombre de pages de contenu principal 148
Format 15 x 23 x .7 cm
Poids 225 g

Dossier

Chiara Bemporad, " Apprendre les langues : jeux de pouvoir et enjeux identitaires. Introduction "

Darvin Ron and Norton Bonny, "Investment and Language Learning in the 21st Century"

Chiara Bemporad et Thérèse Jeanneret, " L'investissement dans la littératie : identités sociales et capital symbolique ",

Diane Dagenais et Kelleen Toohey, " Les théories de l'investissement et la prise en compte de la matérialité dans les situations d'apprentissage des langues "

Alexandre Duchêne,  " Investissement langagier et économie politique "

 

Varia

Jean-Michel Géa, " L'acculturation linguistique (français/langue régionale) des enfants de migrants en Corse : représentations et dimension socio-identitaire "

 

Comptes rendus

 

Ce numéro présente des questionnements touchant deux disciplines: l'enseignement des langues étrangères, et la sociolinguistique. Il pourra donc intéresser à la fois les enseignants de langues et les chercheurs en sciences du langage.La notion d'investissement dans l'apprentissage des langues développée par B. Norton (language investment) tend à remplacer celle de motivation, plus psychologisante. Apprendre des langues étrangères est alors envisagé, dans une perspective bourdieusienne, comme l'acquisition d'un capital symbolique, au sein d'une économie mondialisée de la connaissance. Les apprenants de langues rapportent les coûts en temps et en travail aux bénéfices symboliques qu'ils espèrent en tirer. Pour illustrer ce cadre théorique, des situations sociolinguistiques et des populations diverses sont présentées ici: des adolescents au Canada et en Ouganda (Ron Darvin & Bonny Norton); des étudiants en français langue étrangère dans une université suisse (Chiara Bemporad & Thérèse Jeanneret); des élèves apprenant l'anglais au Canada, au Mexique et en Inde, dans le contexte matériel d'une production de vidéos (Diane Dagenais & Kelleen Toohey); des adultes demandeurs d'emploi en Suisse (Alexandre Duchêne).Un article en varia fait écho à ces questions. Jean-Michel Gea analyse une enquête sociolinguistique sur l'enseignement de la langue corse dans le système scolaire en Corse. Il montre la profonde divergence d'appréciation de cet enseignement entre des parents corses et des parents immigrés.

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