La maîtrise du golfe de Marseille a longtemps opposé patrons marseillais, pêcheurs espagnols et marins napolitains. Soumises à une exploitation trop intensive, certaines espèces ne sont plus que rarement observées lorsque s'achèvent les temps révolutionnaires. La certitude d'un appauvrissement inexorable des espaces marins gagne alors progressivement les populations littorales. Elle ne quittera plus le port jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. La mémoire des richesses marines du passé est cependant préservée. Dès les premières décennies du XVIIIe siècle, savants et collectionneurs ont patiemment inventorié chacune des espèces peuplant le golfe, faisant de Marseille l'un des berceaux de l'histoire de l'océanologie. Avec une préface de Régis Bertrand. En co ...
Lire la suite
Acteurs, techniques et mutations de la pêche marseillaise au XVIIIe siècle
Hommes, espaces et techniques
Les ressources comme enjeu
Du regard sur le milieu marin au débat sur les stérilités : penser les ressources de la mer à Marseille au XVIIIe siècle
Mer spectacle, mer nourricière, mer sacrée, les animaux marins au cœur de la cité
Naturalistes et collectionneurs
Un thème qui s'affirme au XVIIIe siècle : le dépeuplement du golfe de Marseille
Déclin de la pêche marseillaise et représentations du monde de la mer à Marseille à l'époque contemporaine (début XIXe-milieu XXe siècle)
La crise des pêches marseillaises et l'irrésistible ascension des " arts traînants " (1800-1880)
Entre nostalgie de l'âge d'or et utopie saint-simonienne : penser le milieu marin à Marseille dans les deux premiers tiers du XIXe siècle
Rationaliser l'exploitation du golfe de Marseille (1880-1914)
Mesurer l'appauvrissement du milieu marin. Limites statistiques, bio indicateurs, et impact des pollutions
De la mer regrettée à la mer hostile. Les visages de la mer dans la cité (début XIXe siècle-milieu XXe siècle)
La maîtrise du golfe de Marseille a longtemps opposé patrons marseillais, pêcheurs espagnols et marins napolitains. Soumises à une exploitation trop intensive, certaines espèces ne sont plus que rarement observées lorsque s'achèvent les temps révolutionnaires. La certitude d'un appauvrissement inexorable des espaces marins gagne alors progressivement les populations littorales. Elle ne quittera plus le port jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. La mémoire des richesses marines du passé est cependant préservée. Dès les premières décennies du XVIIIe siècle, savants et collectionneurs ont patiemment inventorié chacune des espèces peuplant le golfe, faisant de Marseille l'un des berceaux de l'histoire de l'océanologie. Avec une préface de Régis Bertrand. En coédition avec les Presses universitaires de Provence.