Pourquoi s'intéresser aux discours scientifiques sur la raciologie berbère, du moment que nous savons que les races n'existent pas ? N'est-ce pas critiquer quelque chose maintes fois critiqué et se donner ainsi le beau rôle en dénonçant des erreurs depuis longtemps avérées ? Mais, si effectivement la race n'a pas de réalité objective, elle a une réalité discursive dans le cours des échanges sociaux ; cette réalité s'alimente continuellement à une production de vulgarisation, elle-même fondée sur les paradigmes abandonnés de l'anthropologie physique. Les mythes scientifiques ne s'ignorent pas, ils se déconstruisent.
Pourquoi s'intéresser aux discours scientifiques sur la raciologie berbère, du moment que nous savons que les races n'existent pas ? N'est-ce pas critiquer quelque chose maintes fois critiqué et se donner ainsi le beau rôle en dénonçant des erreurs depuis longtemps avérées ? Mais, si effectivement la race n'a pas de réalité objective, elle a une réalité discursive dans le cours des échanges sociaux ; cette réalité s'alimente continuellement à une production de vulgarisation, elle-même fondée sur les paradigmes abandonnés de l'anthropologie physique. Les mythes scientifiques ne s'ignorent pas, ils se déconstruisent.