Deux mouvements récents impriment une nette évolution du droit : la contractualisation et la procéduralisation. La première suppose une généralisation du contrat comme base de nos rapports humains, dont le droit serait le support. La seconde est le modèle procédural qui, lui aussi, s'étend dans tous les champs du droit et de la société. Quels sont les présupposés juridiques, politiques et philosophiques de ces deux modèles ? Leur généralisation ne suppose-t-elle pas une transformation fondamentale de la notion même de droit et de norme juridique ? Telles sont les questions auxquelles tentent de répondre des philosophes, juristes et universitaires.
Deux mouvements récents impriment une nette évolution du droit : la contractualisation et la procéduralisation. La première suppose une généralisation du contrat comme base de nos rapports humains, dont le droit serait le support. La seconde est le modèle procédural qui, lui aussi, s'étend dans tous les champs du droit et de la société. Quels sont les présupposés juridiques, politiques et philosophiques de ces deux modèles ? Leur généralisation ne suppose-t-elle pas une transformation fondamentale de la notion même de droit et de norme juridique ? Telles sont les questions auxquelles tentent de répondre des philosophes, juristes et universitaires.