Souhaitant affranchir le nom d'Éluard des lieux communs du sentimentalisme, cette étude de Capitale de la douleur (1926) se veut attentive au cœur absolu du poème. Dans l'espace de la page s'opère une transmutation de l'expérience par la figuration d'un " je " universel qui redistribue les affects en chant impersonnel. De dada au surréalisme, le recueil s'inscrit en une époque de révolutions esthétiques, tout en conservant la mémoire vive de la poésie. Il invente ses propres modèles, regardant vers les tableaux et les collages, les rêves et les proverbes, à la lumière d'un lyrisme neuf. En une position éthique, le poète forme le vœu de partager " les débris de toutes [s]es merveilles " qui sont autant de fragments de réel. Le sourire triste ne fait pas écrire: c'est la ...
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Chapitre premier - Genèse du recueil Éluard avant Éluard Premiers poèmes. Expérience de la guerre Recherches poétiques. Rencontres Dadaïsme. Surréalisme Le moment de Capitale de la douleur
Chapitre 2 - La mise au jour d'une poétique La composition du recueil Modèles formels. Modèles métriques Vers libre. Poème en prose L'amour la poésie. Blasons Un lyrisme moderne. Figuration du " je "
Chapitre 3 - Le pouvoir de l'imaginaire Miroirs du regard Reflets du féminin L'érotisation du monde La beauté capitale La douleur et l'espoir
Chapitre 4 - Le monde requalifié La poésie du tableau Les surprises du collage La nuit du rêve Parole singulière, mots pour tous Le poétique, le réel
Conclusion - Le cœur absolu
Annexe 1 - Anthologie de textes critiques Annexe 2 - Bibliographie Index des noms propres
Souhaitant affranchir le nom d'Éluard des lieux communs du sentimentalisme, cette étude de Capitale de la douleur (1926) se veut attentive au cœur absolu du poème. Dans l'espace de la page s'opère une transmutation de l'expérience par la figuration d'un " je " universel qui redistribue les affects en chant impersonnel. De dada au surréalisme, le recueil s'inscrit en une époque de révolutions esthétiques, tout en conservant la mémoire vive de la poésie. Il invente ses propres modèles, regardant vers les tableaux et les collages, les rêves et les proverbes, à la lumière d'un lyrisme neuf. En une position éthique, le poète forme le vœu de partager " les débris de toutes [s]es merveilles " qui sont autant de fragments de réel. Le sourire triste ne fait pas écrire: c'est la force de se vouloir vivant parmi les vivants qui fait battre ici les poèmes.