Ce livre examine les effets du capitalisme industriel et commercial sur la vie ouvrière pendant la Troisième République. Le choix d'une relativement longue durée, centré sur la micro-histoire de la ville de Troyes et de sa région, permet à Helen Harden Chenut de tracer dans sa complexité les rapports entre les travailleurs du textile, femmes et hommes, et les patrons sur quatre générations. L'attention portée au travail des ouvrières, enrichi par des témoignages oraux, donne de nouveaux éclairages sur la féminisation de la main-d'œuvre, la dévalorisation progressive du travail féminin et l'inégalité des salaires. En coédition avec le conseil général de l'Aube.
Le monde du travail textile : continuité et changement
L'industrie rurale : du textile tissé au textile tricoté
Du négociant au capitalisme industriel
La transition vers le système industriel
Le monde du travail en usine en 1900
Bonnetiers, socialisme et mouvement ouvrier
La formation de la classe ouvrière
La politisation de la classe ouvrière
Syndicats socialistes et ouvrières
Un mouvement ouvrier divisé
Une culture de la production textile
Travail des hommes et travail des femmes
L'apprentissage du métier
Le travail industriel à domicile
Travail et communauté : la fête de la bonneterie
Des ouvriers consommateurs
Le droit à consommer
L'habillement ouvrier
La solidarité de classe : " Tous pour chacun, chacun pour tous "
Développement industriel et féminisation
L'impact de la première guerre mondiale
La grève de 1921
Travail à domicile et féminisation de la main d'œuvre
Les nouvelles reines d'un jour
À la veille de la crise économique
Vers une expansion de la consommation
Être à la mode
L'expansion du marché : la Laborieuse
Mode et modernité
La décennie de la crise et le Front populaire
Une décennie de crise
Le Front populaire à Troyes
Ce livre examine les effets du capitalisme industriel et commercial sur la vie ouvrière pendant la Troisième République. Le choix d'une relativement longue durée, centré sur la micro-histoire de la ville de Troyes et de sa région, permet à Helen Harden Chenut de tracer dans sa complexité les rapports entre les travailleurs du textile, femmes et hommes, et les patrons sur quatre générations. L'attention portée au travail des ouvrières, enrichi par des témoignages oraux, donne de nouveaux éclairages sur la féminisation de la main-d'œuvre, la dévalorisation progressive du travail féminin et l'inégalité des salaires. En coédition avec le conseil général de l'Aube.