" L'Échange est peut-être la seule de mes pièces où il ne m'ait pas paru nécessaire au cours des années d'introduire aucune modification ". A ces lignes qu'il écrivait en 1946, Claudel apporte lui-même un démenti quelques années plus tard. En 1951, en effet, lorsque Jean-Louis Barrault envisage de monter la pièce, le dramaturge reprend ce drame américain composé à l'orée de sa carrière pour en donner une seconde version. C'est la genèse du texte de 1951 que retrace la présente édition critique à partir des avant-textes qui figurent dans le fonds Claudel et dans le fonds Renaud-Barrault. Pascale Alexandre-Bergues, ancienne élève de l'ENS (Sèvres), agrégée de lettres classiques, docteur es lettres, est maître de conférences à l'université de Toulouse II.
2. La première réécriture de L'Échange : Janvier 1951 - mai 1951 (Fonds Claudel)
3. L'Échange à quatre mains : juin 1951 - décembre 1951 (Fonds Renaud-Barrault)
4. L'Échange à quatre mains : bilan
III. 1890-1951: la relecture claudélienne de L'Échange
1. La prise en compte de la scène
2. Du drame symboliste au drame moderne
3. Drame et exégèse
IV. Conclusion : la réception de L'Échange, seconde version
1. Notes et variantes
2. Fonds Claudel
3. Annexes
4. Fonds Renaud-Barrault
5. Annexes .
Table des sigles et conventions
Bibliographie
Table des matières
" L'Échange est peut-être la seule de mes pièces où il ne m'ait pas paru nécessaire au cours des années d'introduire aucune modification ". A ces lignes qu'il écrivait en 1946, Claudel apporte lui-même un démenti quelques années plus tard. En 1951, en effet, lorsque Jean-Louis Barrault envisage de monter la pièce, le dramaturge reprend ce drame américain composé à l'orée de sa carrière pour en donner une seconde version. C'est la genèse du texte de 1951 que retrace la présente édition critique à partir des avant-textes qui figurent dans le fonds Claudel et dans le fonds Renaud-Barrault. Pascale Alexandre-Bergues, ancienne élève de l'ENS (Sèvres), agrégée de lettres classiques, docteur es lettres, est maître de conférences à l'université de Toulouse II.